POSITION DE JEAN-MARIE ALEXANDRE A PROPOS DE LA POLEMIQUE AUTOUR DE MANUEL VALLS

 

Nous sommes en tous points d'accord avec les positions et la politique menée par Manuel VALLS, Ministre de l'Intérieur. Celle-ci est en tout point conforme aux valeurs républicaines que nous défendons depuis toujours.

Nous avons tout particulièrement apprécié l'hommage qu'il a rendu à Jean-Pierre CHEVENEMENT lors de son intervention aux Universités d'été du MRC à Courdekerque Branche, notamment sur la Corse.

Manuel VALLS est un républicain, et c'est lui faire un faux procès que de l'assimiler à un raciste !

Cécile DUFLOT, leader des Verts ne s'honore pas en s'en prenant au Ministre de l'Intérieur.

 

Jean-Marie Alexandre : BILLET D’HUMEUR  

 

Pour un vrai changement !

 La politique vous déçoit ? Nous aussi !

 La France souffre et voit ses entreprises fermer et ses emplois filer à l’étranger !Cela  vous révolte : nous aussi !

 Depuis 20 ans, on nous répète qu’il n’y a pas d’autre politique possible qu’il faut se serrer la ceinture, qu’on ne peut vivre au-dessus de ses moyens etc…

De qui parle-t-on ? des retraités mineurs, des retraités agricoles, des artisans, des commerçants, des professions libérales, des jeunes à la recherche d’un premier emploi, des chômeurs de longue durée ou en fin de droits, des familles qui attendent un logement décent ou des financiers sans scrupules, des spéculateurs, des rentiers aux revenus indécents, des patrons des grands groupes qui gagnent plusieurs millions d’euros par an ?

Oui, il y a bien DEUX « France » : une France qui souffre et une France qui profite, une France qui peine et une France qui s’amuse.

Jamais, les écarts entre les riches et les pauvres n’ont été aussi grands !

Alors, que faire : baisser les bras – s’abstenir – laisser à d’autres le soin de choisir notre destin. NON, il nous faut réagir ensemble et nous rassembler à l’occasion des élections prochaines, municipales, européennes, départementales et régionales.

Avec Jean-Pierre CHEVENEMENT, le Mouvement Républicain et Citoyen a démontré spectaculairement qu’il sait s’opposer, résister, proposer une autre politique.

Jean-Pierre CHEVENEMENT a été, en son temps, le Ministre de l’Education Nationale qui a mis fin à la guerre scolaire et rétablit les enseignements fondamentaux à l’école (savoir lire – écrire – compter…)

Il a été le Ministre de la Défense qui s’est opposé à la guerre d’Irak dont on voit bien ce qu’elle a coûté en vies humaines et en désordres dans cette région du monde si agitée et si dangereuses aujourd’hui.

Il fut aussi le Ministre de l’Intérieur qui avait compris, avant bien d’autres, qu’on ne traite pas avec les voyous, les bandits, les trafiquants, mais qu’il faut proposer à notre jeunesse des solutions d’écoute et de remise dans le droit chemin par l’éducation et la formation en alternance en même temps que les sanctions les plus sévères doivent frapper les meneurs et les dealers.

Comment s’y prendre ?

 D’abord l’EUROPE : la domination allemande est insupportable.

La Banque Centrale Européenne, basée à FRANCFORT, prête à 0.50 % aux banques privées responsables du désastre financier de 2008 alors que l’Allemagne interdit que la BCE prête aux Etats membres de l’Union Européenne à ce taux.

Le comble étant que nous sommes condamnés à emprunter à 2.5 à 9 % à ces mêmes banques que nous avons sauvées avec nos impôts. Vive l’EUROPE ?

Madame MERKEL refuse toute politique de relance en EUROPE. Elle oublie que c’est la solidarité européenne qui a permis à l’Allemagne de se réunifier en bénéficiant très largement des crédits européens pour redresser l’économie de l’ancienne Allemagne de l’Est.

Pourtant, l’Allemagne a une démographie vieillissante mais lors de sa réunification, sa population étant plus nombreuse, elle a obtenu une augmentation de ses députés au parlement européen au détriment de la France. Et en 2005, la France aura autant d’habitants que l’Allemagne. Qui osera demander à l’Allemagne de réduire alors sa représentation parlementaire ?

Il n’y a pas de miracle économique allemand, il n’y a qu’un formidable égoïsme outre-Rhin qui entend accuser les autres pays de tous les maux et conserver tous ses avantages gagnés dans le silence complice ou lâche des autres pays d’Europe.

En résumé, on ne sait pas fonctionner à 27 pays membres mais par une sorte de fuite en avant nous sommes désormais 28 depuis le 1er juillet 2013 avec l’adhésion de la Croatie et de ses
5 millions d’habitants et de son taux de chômage élevé

Est-ce raisonnable ? Est-ce bien cohérent ? Où est l’intérêt de la France et de l’EUROPE.

Comment s’en sortir ?

 -          Réaffirmer la place de la France en Europe, refuser le diktat allemand et confronter nos points de vue sur la relance économique.

-          On ne peut accepter de maintenir une Europe passive sans taxes significatives aux frontières, sans contrôles sur l’immigration (la Grande-Bretagne qui n’est pas dans la zone euro a gardé sa monnaie et sa banque centrale protège ses intérêts avec fermeté allant même jusqu’à faire ses contrôles sur le sol français à Sangatte et en gare du Nord, si on prend le TGV (Eurostar).

-          Qui peut admettre qu’on soit dans la zone EURO et accepter d’être exilé fiscal à … Bruxelles, siège des institutions européennes ?

-          Qui peut accepter que le Président de l’Euro Groupe, patron de la zone Euro, soit jusqu’àprésent le premier Ministre Luxembourgeois, pays reconnu comme un paradis fiscal ?

-          Aux Etats-Unis, le contrôle aux frontières est strict ; les droits de douanes élevés pour les produits importés.

-          Le Japon relance son économie par le crédit aux entreprises et l’augmentation des salaires. La faiblesse de la monnaie japonaise est un atout pour les exportations.

-          La Chine, l’usine du monde, pratique la même politique et profite de notre faiblesse pour envahir nos marchés si peu protégés.

Alors, il faut réagir !

 -          Le traité de Maastricht était une erreur. Il faut le renégocier. Les choses ont changé depuis vingt ans.

-          L’Europe n’est plus notre avenir, c’est notre déception.

-          Les référendums organisés en France et dans d’autres pays (Irlande, Hollande…) ont démontré le peu de cas que les politiques faisaient de la volonté des peuples.-         

Il faut rétablir la démocratie et respecter le choix des peuples.

Les mêmes, qui nous ont emmenés dans cette impasse, vous diront qu’on ne peut plus reculer.

C’est FAUX ! Madame Thatcher a défendu les intérêts de la Grande Bretagne avec ténacité : elle a toujours gagné son chèque en retour.

La volonté est la clé de la réussite.

Certes, les déficits sont là ! Mais les réalités économiques aussi :

Aujourd’hui, l’austérité sévit, frappe les plus faibles et le résultat est là : la France s’enfonce dans la récession.

Aux Etats-Unis, la relance est à l’ordre du jour. D’abord la croissance, puis grâce aux recettes fiscales, la réduction des déficits.

C’est cette politique là qu’il faut mener seul ou avec tous ceux qui en Europe (Italie, Espagne, Portugal…) croient que l’Europe n’est pas faite pour rendre les riches plus riches mais pour rendre les Européens plus heureux.

La solution n’est pas dans l’abstention ou dans le vote extrême ; la solution est dans l’engagement républicain et citoyen.

Il n’est plus le temps de protester seul dans son coin !

Il faut réagir et s’engager librement pour imposer avec nous le changement de politique si nécessaire pour la France que nous aimons.

Alors, venez discuter avec nous, avec nos militants, avec nos élus et soyez candidats à nos côtés aux prochaines élections municipales, européennes, départementales et régionales.

Plus nous aurons d’élus et plus l’EVIDENCE du changement s’imposera.

Soyez dans l’action avec nous, soyez présents car la France a besoin de vous.

Avec tout mon respect.

Jean-Marie Alexandre

Président Départemental du MRC

 


 

 

AN II - POSITIONS ET PROPOSITIONS DU MRC

 

LE MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN

Créé en 2003 dans la continuité du Mouvement des Citoyens (MDC) et, avant lui, du Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste (CERES)

4 parlementaires : 3 députés (app SRC), 1 sénateur (RDSE)

Direction :

Président d’honneur : Jean-Pierre Chevènement

Président : Jean-Luc Laurent

Vice-présidents : Marie-Françoise Bechtel, Christian Hutin, Catherine Coutard

 

ENGAGES POUR FAIRE REUSSIR LA GAUCHE ET LA FRANCE

Le Mouvement Républicain et Citoyen agit pour la réussite de la gauche au pouvoir.

Nous sommes membres de la majorité, soutenons loyalement la politique du Gouvernement tout en faisant entendre notre voix sur les projets de loi présentés à l’Assemblée, dans le cadre de l’accord PS-MRC du 9 mars 2012.

Notre discours est unique à gauche : celui d’un soutien responsable et réaliste au Gouvernement sans perdre de vue les impératifs de réorientation de l’Europe et de réindustrialisation de la France.

Notre ambition concrète au sein du groupe SRC à l’Assemblée : proposer, porter et faire aboutir les solutions que nous pensons bonnes pour sortir la France de la crise.

 

 

UNE LIBERTE DE VOTE POUR FAIRE PROGRESSER LE DEBAT

Nous avons approuvé et accompagné la grande majorité des mesures présentées par le Gouvernement :

  • Emplois d’avenir et Contrats de génération
  • Pacte de compétitivité et Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE)
  • Création de la Banque Publique d’Investissement (BPI)
  • Loi de sécurisation de l’emploi (généralisation de la complémentaire santé et entrée des représentants de salarié aux conseils d’administration)
  • Loi bancaire
  • Embauche de 60 000 enseignants
  • Priorité donnée à l’école primaire
  • Renforcement du logement locatif social et de la loi SRU
  • Intervention au Mali

 

FAIRE FACE AUX VERITABLES DEFIS DE L’AN II

La première année de la majorité a permis de mettre en place les premières mesures nécessaires au redressement de notre pays. Nous les avons soutenues. Néanmoins, pour faire ce quinquennat une réussite, il faudra s’engager sur 3 axes majeurs que le Mouvement Républicain et Citoyen entend promouvoir en cet « An II »

1. REORIENTER L’EUROPE

L’Europe ne peut avoir pour tout projet l’austérité généralisée. Les cures de rigueur successives imposées aux peuples européens par la Commission ont fait la preuve de leur nocivité.

La France doit parler haut et fort afin d’amener nos partenaire européens à considérer les solutions réalistes pour sortir de l’impasse : révision des objectifs de la BCE pour intégrer la croissance, fin de la politique de l’euro cher, mise en place d’un véritable gouvernement économique, emprunt européen en vue d’un grand plan d’investissement.

Au-delà, nous considérons qu’il faut prépare la mutation de la monnaie unique en monnaie commune.

2. REMETTRE SUR PIED NOTRE APPAREIL PRODUCTIF

Dans ce contexte économique dégradé menaçant la viabilité de notre modèle social, les efforts du Gouvernement en matière de sauvegarde de l’emploi et de préservation de notre tissu industriel sont à saluer.

Nous appelons à poursuivre sur cette voie et soutiendrons les mesures visant à inverser la courbe du chômage et remettre la France sur le chemin de la croissance.

3. REFORMER LA FISCALITE

Si les mesures prises sur le plan fiscal en cette première année vont dans le sens de la justice, une réelle réforme de notre fiscalité est nécessaire.

Les efforts demandés aux Français ne peuvent s’additionner au fil des mois sans qu’une cohérence leur soit donnée. Il convient donc de mener en cet « An II » la grande réforme fiscale annoncée pour aller vers plus de lisibilité et assurer le financement de notre modèle social.

Nous avons également lorsque c’était nécessaire, fait savoir nos réserves ou notre opposition sur des sujets essentiels :

  • TSCG, « REGLE D’OR » : DISCIPLINE ET AUSTERITE EUROPEENNE

La question européenne est, à nos yeux, fondamentale. A travers nos votes sur cette question, nous avons souligné la nécessité d’une réorientation de la construction européenne.

Vote contre le TSCG : « le TSCG a pour seul but d’organiser la rigueur en Europe. Ses procédures méprisent la démocratie délibérative comme la souveraineté budgétaire du Parlement. Ses objectifs sont dangereux pour les économies européennes. » Communiqué de Jean-Luc Laurent, 9 octobre 2012.

Vote contre la « règle d’or » : « nous déplorons des règles rigides, attentatoires au libre choix du législateur à toutes les étapes de la procédure. » Intervention en discussion générale de Marie-Françoise Bechtel, 8 octobre 2012.

Abstention sur le Programme de stabilité des finances publiques 2013-2017 : « ce programme n’est ni opportun, ni réaliste (…) Le rythme soutenu auquel le redressement structurel est mené est s’avère désastreux. » Communiqué de Jean-Luc Laurent, 23 avril 2013.

  • MARIAGE POUR TOUS

La liberté de vote a été décidée par le MRC concernant le Mariage pour tous. Jean-Luc Laurent et Marie-Françoise Bechtel se sont abstenus, Christian Hutin a voté pour.


 

LE MRC, FORCE DE PROPOSITION ET D’INFLUENCE

En cette première année de législature, le MRC a participé activement au fond du travail législatif sur de nombreux textes.

  • EMPLOI

SECURISATION DE L’EMPLOI : cette loi est un compromis réussi entre les solidesgaranties apportées aux salariés (mutuelle pour tous, droits rechargeables au chômage, homologation par l’Etat des plans de sauvegarde de l’emploi) et une gestion plus souple de l’entreprise face aux difficultés nées de la crise.

Par le biais de Christian Hutin, nous avons soutenu ce texte et pointé des améliorations possibles par vois d’amendement : abaissement du seuil aux entreprises de 50 salariés pour la représentation au CA (au lieu de 5000), surveillance de l’usage fait par les mutuelles des fonds générés par ces nouveaux contrats

REPRISE DE SITES INDUSTRIELS RENTABLES : l’impératif de réindustrialisation est un des thèmes forts portés de longue date par le MRC. Dans le cadre d’un travail concerté entre partis de la majorité, nous avons pris part activement à l’élaboration de cette proposition de loi pour laquelle Jean-Luc Laurent et Marie-Françoise Bechtel figurent parmi les premiers signataires. Christian Hutin est également signataire de cette proposition.

  • FINANCE

LOI BANCAIRE : dans le cadre de l’examen de ce projet de loi, dont l’objectif était de compartimenter activités de dépôts et d’investissement, Jean-Luc Laurent a insisté sur la nécessité de renforcer le dispositif sur le plan juridique pour aboutir à une séparation concrète. Il a, par ailleurs, annoncé son intention de déposer une proposition de loi en ce sens.

BUDGET 2013 : l’examen du budget 2013 a été l’occasion pour le MRC de faire valoir son soutien à la politique du Gouvernement sur le plan économique et à ses premières mesures de justice fiscale. Néanmoins, une réforme fiscale plus ambitieuse est nécessaire, comme l’a pointé et proposé Jean-Luc Laurent lors de ses interventions.

  • EDUCATION

REFONDATION DE L’ECOLE : approuvant absolument la volonté du Ministre del’éducation de donner la priorité à l’école primaire, les députés MRC ont apporté leur soutien à ce texte à travers leurs prises de paroles et présence en séance. MarieFrançoise Bechtel a, par ailleurs, fait savoir notre opposition ferme au renforcement des enseignants en langues régionales et notre attachement aux missions fondamentales de l’école de la République.

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET RECHERCHE : la mise en place d’une stratégie nationale de recherche et d’enseignement pilotée par l’Etat, la valorisation des filières courtes dans un souci d’équilibre avec les filières longues ainsi que les passerelles annoncées entre haute administration et doctorat sont autant d’avancées qui nous ont conduits à voter en faveur de ce projet de loi.

Nous avons également, par la voix de Marie-Françoise Bechtel, agi pour promouvoir un compromis sur la question de l’enseignement en langues étrangères en le limitant aux masters ainsi qu’en l’assortissant d’une obligation de formation en français.

Au-delà du travail effectué sur les textes législatifs, nous nous sommes impliqués dans les travaux de commissions d’enquête (sidérurgie, Cahuzac) et groupes de travail (amiante)..


 

 

Jean-Marie Alexandre: Hommage à Pierre Mauroy

J’ai participé avec Jean-Pierre CHEVENEMENT à l’épopée d’EPINAY ; c’est depuis ce congrès qui a vu l’alliance des motions MAUROY-DEFERRE, CHEVENEMENT et MITTERRAND, que la conquête du pouvoir s’est organisée jusqu’au 1O Mai 1981, avec l’élection de François MITTERRAND à la Présidence de la République et la nomination de Pierre MAUROY au poste de Premier Ministre.

Je garde de mes fréquentes relations avec Pierre MAUROY, le souvenir d’un Homme à l’esprit vif, humaniste et volontaire, incarnant magnifiquement ce beau slogan « La force tranquille »

Un géant est mort ; la Région, notre belle Région pleure un formidable ami.

Fête  "métal" de ACED METALLIA de Courcelles-lès-Lens

 

La quatrième édition de cette fête, qui s'est déroulée au "Château de Métaleurop" a mis en vedette, en cette année de centenaire du Tour de France, la «petite reine» et a réuni, plusieurs ateliers et démonstrations qui ont envahi le parc du château.

C'est à l'occasion de cette ouverture officielle que Sabine VAN HEGHE, Conseillère Générale du Canton de Leforest, accompagnée de l'élu Courcellois MRC Jean-Paul Lourdelle, ont été  à la rencontre des organisateurs et exposants. 

Une exposition passionnante que les écoliers de Noyelles-Godault et du Canton de Leforest ont eu la chance de pouvoir découvrir  en avant-première. Une occasion de plus pour faire connaître plus largement le projet de centre de mémoire à vocation scientifique et culturelle.

La fermeture brutale de la fonderie METALEUROP Nord, le 16 janvier 2003 a provoqué un véritable traumatisme économique et social. Pour mettre en valeur les 109 ans de métallurgie sur les communes de Noyelles-Godault et Courcelles les Lens, le projet METALLIA « Au Cœur du Métal et de la Vie » est porté par l’association ACED, mémoire ouvrière vivante et garante de l’identité de ce projet 

Ainsi, ce projet s'articule autour de différents axes : 

- l'événementiel : salle de conférence, salle de réception de séminaires, billetterie, lieu de restauration, amphithéâtre, expositions extérieures.

- la Fonction industrie : expositions permanentes et temporaires, espace dédié au recyclage, école des métaux, vitrine active de la vie des métaux.

- la formation : salles modulables pouvant recevoir 200 personnes (salle de formation et de réunion, salle de conférence, salle de projection multimédia).

Fonction documentation : bibliothèque mise à jour régulièrement, espace dédié aux métiers et ses filières

Il reste désormais à concrétiser le projet Métallia et l'occasion se prêtait pour réaffirmer l'attention particulière portée par les élus du territoire. Une table ronde doit être organisée avec tous les partenaires de Metallia qui aurait valeur de top-départ officiel du projet; D’autant que, les années passant, l’engouement autour du beau projet des anciens métallos ne fait que grandir, l’association étant passée de 37 membres en 2009 à, aujourd’hui, pas moins de 156 ! Une aventure qui a toujours été portée à bout de bras par des bénévoles, anciens de Métaleurop, qui n'attendent plus que le feu vert officiel pour démarrer ce projet de musée.


 

DOURGES - 30ème EUROFOOT - LE MRC REMET DES COUPES AUX JEUNES JOUEURS EUROPÉENS

A l'occasion du 30ème Eurofoot de Dourges, manifestation d'envergure qui rassemble 10 clubs européens de jeunes de moins de 19 ans, trois de nos élus MRC du territoire, Sabine Van Heghe, Christian Hage et Georges Bouquillon se sont manifestés en remettant des coupes aux équipes participantes.

La Conseillère Générale a rappelé l'importance de ces manifestations qui requièrent l'énergie de toutes les forces vives d'une cité : les encadrants et dirigeants des clubs, les arbitres, les bénévoles, qui ne ménagent pas leurs efforts et leur temps pour offrir à la population ces journées de sport et de partage. 

Ella a souligné que le Conseil Général, à sa demande, soutient financièrement cette manifestation qui chaque année rassemble des joueurs venus des quatre coins de l'Europe pour un événement qui rehausse le programme sportif de notre territoire et au-delà, de notre Département.


 

 

FETE DU PRINTEMPS DE COURCELLES, LES ELUS MRC A LA RENCONTRE DE LA POPULATION ET DES EXPOSANTS

La première fête de printemps sur le site de la Gare d'Eau de Courcelles-lès-Lens fut une belle réussite. Initié par la Présidente de l'Association "Ma Loute et Dotie", Dorothée Houriez, cet événement a rassemblé plus de 40 exposants et attiré de nombreux visiteurs, malgré la météo capricieuse.

Sabine VAN HEGHE, accompagnée de Patrick VAAST et de Jean-Paul LOURDELLE, ont participé à cette fête en allant au contact des exposants et des associations locales. C'est un moment de grande convivialité où population et tissu associatif et sportif se mêlent harmonieusement, font connaissance, créent des liens.

Bravo à Dorothée qui est à l'initiative de ce bel événement citoyen, qui a permis à nos élus de faire de belles et intéressantes rencontres et de passer un très agréable moment sur ce beau site de notre Canton


 

 

LE MRC PRESENT A LA "FETE DE L'HUMAIN D'ABORD" DU PARTI COMMUNISTE !

Nous avons répondu à l'aimable invitation des dirigeants départementaux du Parti Communiste qui organisaient leur grande fête annuelle. Cela se passait dans le magnifique parc des glissoires. Les communistes ont réussi à attirer des milliers de personnes par leur courage, leur sens de l'initiative, du détail, et surtout la "foi".....S'agissant des communistes, la foi c'est celle qu' ils ont tout simplement en l' homme, d' où l'intitulé de cette fête : L' HUMAIN D' ABORD.

 

Bien entendu, les militants de ce parti en ont profité pour faire valoir leurs convictions.Voici quelques passages d'un document rédigé par Hervé Poly, secrétaire de la Fédération PCF du Pas de Calais et Kamel Ben Azouz, Administrateur de la fête de L' HUMAIN D' ABORD.  

 " Alors oui, cette fête est la vôtre! Un bol d'air pur, deux jours pour faire la fête, débattre, agir et faire entendre la voix de ceux que l'on croyait muet. L'espoir, la fierté, la dignité, c'est le combat des communistes, des progressistes, ce n'est pas au peuple de payer la crise du capitalisme. La cure d'austérité imposée aux peuples Européens est une crapulerie sans nom, il est temps de se lever pour changer le cours des choses, l'heure est venue de se faire entendre et de peser sur le débat et les décisions politiques".

Lors de cette manifestation, des leaders politiques départementaux étaient présents. Soulignons celle du MRC et de son président, Jean Marie Alexandre, entouré d'une délégation d'une trentaine de personnes.



 

 

PS-MRC : DEPUIS LA DEMISSION DE CATHERINE GENISSON, DES RELATIONS DE PLUS EN PLUS DIFFICILES

Depuis 2010, le PS et le MRC avaient conclu des accords électoraux pour les Régionales, les Municipales, les Sénatoriales et les Législatives.

Ceux-ci ont été intégralement respectés par le MRC.

Les documents que nous publions ci-après témoignent de la façon très particulière qu'ont certains dirigeants Socialistes de les appliquer.

(Cliquez sur le lien ci-dessous)

Lettre à Catherine Génisson dénonçant le non respect des accords.

Le dernier épisode en date étant le débauchage d'un élu MRC, Ludovic Loquet, Conseiller Général et Maire d'Ardres, à l'initiative d'Alain Lefebvre, Président du Groupe Socialiste au Conseil Général, et la volonté du Président Dupilet de ne pas appliquer l'accord passé pourtant avec sa "bénédiction".

Dans ces conditions, il était urgent de mettre fin à ces pratiques.

C'est ce qui a été fait lors de la dernière séance plénière du Conseil Général.

(Cliquez sur les liens ci-dessous)

Article VDN du 26 Mars 2013.

Article VDN sur l'élection à la Commission Permanente.

Article de Presse Nord Littoral

Souhaitons que les nouveaux dirigeants de la Fédération du Parti Socialiste du Pas-de-Calais aient davantage la volonté de respecter alliés et partenaires, plutôt que de chercher à les humilier.

- MISE AU POINT-

Alain Lefebvre Président du Groupe Socialiste du Conseil Général a cru bon envoyer le courrier joint à tous les secrétaires de sections socialistes du Pas-de-Calais.

(Cliquez sur le lien ci-dessous)

Lettre d'A.Lefebvre aux Secrétaires de section socialiste du 62

Lettre d'A.Lefebvre aux Secrétaires de section socialiste du 62

Une mise au point est nécessaire ; ci-dessous courrier en réponse du Bureau Départemental du MRC, adressé aux mêmes secrétaires de sections PS.

(Cliquez sur le lien ci-dessous)

Réponse du MRC aux Secrétaires de Section PS du 62 

Rapport de l'huissier sur les opérations de vote pour la commission permanente du 25 mars 2013.

 

(Cliquez sur le lien ci-dessous)

Constat d'huissier Conseil Général du 25 mars 2013.pdf 


 

 

 

 

 

Hénin-Beaumont :Bureau Municipal et Transparence . 27 Mars 2013.

1) Nous avons d'abord passé une bonne demi heure sur une question de vocabulaire, à savoir que signifie le mot " Arbitrage "? Nous étions nombreux ( en tous les cas, tous ceux de notre groupe) à penser que l'arbitrage était la phase ultime de la préparation du budget. Naïvement, nous pensions que dans un premier temps les élus avec leurs cadres avaient à préparer un projet budgétaire, lequel aurait  éventuellement à être remodelé lors de l'arbitrage. Et nous pensions aussi, que cet arbitrage avait à se faire sous la responsabilité de Monsieur le Maire ou de son adjoint aux finances! Nenni ! Mr Cogo adjoint aux finances nous a expliqué qu'un simple travail de collaboration entre l'élu et son cadre administratif était suffisant. Comme quoi, on en apprend tous les jours !  Marie Laurence Daussin illustra parfaitement nos interrogations en s'appuyant sur le budget citoyenneté. Elle illustra ce que dans notre groupe, nous considérons comme une anomalie. Caroline Troy en fit autant en exposant la réduction drastique et sans précédent du budget culture (60% pour les projets), enveloppe qu'on lui communiqua la veille. Elle déclina les conséquences alarmantes de cet "arbitrage" fait sans la moindre consultation des élues concernées, constata avec stupéfaction la suppression pure et simple de l'ensemble des lignes CUCS et souligna son incompréhension d'une telle annonce, fin mars, alors qu'un trimestre de l'année est déjà écoulé. Comme Monsieur le Directeur des services a la charge de se substituer au pouvoir politique, une fois de plus, le débat se transforma en un échange entre Mlle Troy et Mr Thibaut et, comme d'habitude également, l'adjointe eut droit au sempiternel " Vous vous en prenez encore à l'administration !" Bref, si on interroge l'adjoint aux finances, on n'a pas de réponse et si l'on interroge celui qui répond à sa place, c'est le procés d'intention ! 

2) Ce fut ensuite la question qui fâche. A quelle hauteur plaçons nous le niveau d'imposition. Nous nous sommes, quant à nous, déjà prononcé publiquement sur cette question. Notre position est claire: La baisse de l'imposition doit être lisible. Par ailleurs, le cabinet Kalyps nous avait clairement annoncé en Conseil Municipal qu'une baisse de nos recettes fiscales pouvait osciller entre 500.000 Euros et 1.000.000 d' Euros. Si ce n'est plus possible, alors il faut nous expliquer pourquoi demander l'aide d'un cabinet. Nous sommes quant à nous résolument pour une baisse lisible de l'imposition. On verra ce qu'il en sera ...

3) La conclusion de ce BM pourrait très bien se résumer à ce qu'un élu a dit avec lucidité : " En fait on nous fait miroiter des projets en nous disant que tout va mieux depuis un an et que les finances vont bien, et finalement, y a pas un euro  !". 

PS : s'agissant du budget de la Culture, il avait été dans un premier temps indiqué que la baisse était à hauteur de 60 %. Bien évidemment, ce pourcentage est relatif à la baisse des Projets et non à la globalité du budget culturel (structures, équipements, subventions, personnel...).

Hénin-Beaumont: Intervention de Georges Bouquillon, lors du Débat d' Orientation Budgétaire.

Mesdames et Messieurs les élus, à ce stade de la mandature, il convient de faire le point sur ce qu’a connu notre ville depuis maintenant 10 ans. En 10 années les Héninois ont eu à rembourser deux déficits soit environ 25 millions d’euros. Ce n’est pas rien. Pendant ce temps là, les services qui leur ont été offerts ont forcément été réduits à la portion congrue.

Nous étions en droit, dans un contexte aussi difficile, de compter sur une solidarité que nombre de politiques nous avaient promis. Il suffit de lire la presse locale d’ hier  matin pour évaluer cette solidarité. Hénin Beaumont, ville que chacun qualifie de ville sinistrée, n’eut même pas droit à la réserve parlementaire que le député utilise pourtant à sa guise. 5 villes en ont bénéficié, et pourquoi pas 6 ? A titre d'exemple, l'église de Dourges en a bénéficié pour sa rénovation (27 000 euros), l'église d'Hénin-Beaumont n'est-elle pas aussi en rénovation ?. Mais il préfère sans doute attendre 2014. C'est une grosse faute politique : espérons que d’autres ne profiteront pas de cette manne, qui même si elle n’est pas très élevée revêt un caractère hautement symbolique, surtout en terme de solidarité.

Ne parlons pas de la solidarité de l’Etat. Alors que d’autres villes ayant connu la même situation ont été aidées à la hauteur de leurs difficultés, nous avons-nous, eu à subir des leçons de bonne conduite financières (par la sous préfète) pour nous faire espérer la somme de 1 million d’ Euros ! Excusez du peu ! Et encore, en trois fois,  Mesdames et Messieurs ! Et "Cerise sur le gâteau", si je puis dire, nous n’avons perçu de cette somme que le tiers, soit à peine 350 000 Euros. Si nous avions reçu le reliquat de 650 000 Euros, aujourd’hui, lors de ce DOB, nous serions moins en difficulté pour annoncer une substantielle baisse des impôts locaux.

Autre sujet sur lequel nous avons déjà communiqué, aussi, je n’entrerai pas dans les détails. Je rappellerai l’essentiel. Aujourd’hui, les contribuables Héninois paient 40% de plus que la moyenne des contribuables français en matière de Taxe d’ Habitation et plus que le double en matière de Taxe sur le Foncier bâti!

Au prix d’une  politique de rigueur largement encadrée par la CRC, les comptes de la ville se sont rétablis. Et nous pouvons même nous réjouir d’avoir dégagé une marge d’auto financement non négligeable. De cela nous pouvons tous ensemble, membres de la majorité, ressentir une légitime fierté.

Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins. Soit continuer la pression fiscale, soit la diminuer.

Si nous la continuons, certes, nous pourrons entreprendre une politique de travaux résolument offensive. Mais jusqu’où et jusqu’à quand va durer la patience des Héninois ? Lors des dernieres scrutins, les électeurs ont lancés des signaux forts et importants. Ne pas tenir compte de ces signaux serait faire preuve de légèreté politique !

Le cabinet KALYPS sous la houlette de Monsieur Vervisch, après avoir étudié nos comptes a préconisé en Bureau Municipal une diminution de nos recettes fiscales d’environ 500 000 Euros, ce qui permettrait une baisse de la part locale de la Taxe d’habitation d’environ 10%. Cette proposition a fait l’objet d’un large débat lors d’un autre BM. Soit la stricte application des préconisations du cabinet Kalyps, soit au contraire, une plus importante diminution de nos recettes fiscales ce qui permettrait une plus importante baisse de l’imposition locale.

Reste à savoir ce qu’il adviendra da la taxe foncière. Là aussi, en BM, un large débat s’est installé. Certains dont je suis, pensent qu’il est absolument anormal qu’un propriétaire Héninois soit imposé deux fois plus que la moyenne des contribuables français. Alors que faire ? Baisser les deux taxes au risque que ces efforts soient peu lisibles, ou insister sur la taxe d’habitation qui touche plus de foyers fiscaux ? Nous n’avons pas de dogme en la matière, mais ce qui est sûr Monsieur le Maire et Mesdames et Messieurs mes chers collègues, c’est qu’il faut se pencher sérieusement sur cette taxe sur le foncier bâti deux fois plus chère à Hénin Beaumont qu’ailleurs. Les propriétaires Héninois ne sont pas des nantis. Ce sont des travailleurs qui ont fait le choix de s’installer dans notre ville et qui la font prospérer. Il convient donc de s’atteler à cette tâche faute de quoi s’installer à Hénin Beaumont deviendra rédhibitoire.

Dans tous les cas de figure, nous serons attentifs à ce que la pression fiscale soit significative et lisible.

 

LE MRC AU SECOURS DE L'INTERMARCHE DE COURCELLES ET DE SES EMPLOIS !!

A l'initiative de P. VAAST, Adjoint au Maire et de Annie PENET WASILEWSKI, Conseillère Municipale de Courcelles-lès-Lens, un collectif pour la faisabilité du projet d'agrandissement d'Intermarché, dont la pharmacie, a réuni la totalité de l'opposition, quelques membres dissidents de la majorité, ainsi que des membres de majorité actuelle.

 L'objectif étant de provoquer une réunion du Conseil Municipal Extraordinaire, afin de convaincre la Municipalité de favoriser ce projet qui impacte l'emploi courcellois : 35 personnes concernées, l'environnement avec les abords directs de la sortie A 21, soit l'entrée de ville.

 A contrario, si l'agrandissement ne pouvait se réaliser, nous hériterions à terme d'une friche commerciale avec occupation sauvage des parkings, dégradation rapide du site, etc….

 S'appuyant sur l'article L-2121-9 du code général des collectivités territoriales, le collectif a rassemblé 15 signatures sur les 29 membres du conseil municipal pour une demande officielle d'une réunion extraordinaire du Conseil Municipal, démarche qui s'ajoute à la pétition lancée dans le magasin et qui a regroupé quant à elle plus de 1 500 signatures de Courcellois qui réclament un magasin plus grand et un service plus adapté.

la réunion extraordinaire du Conseil Municipal a eu lieu mardi 26 février, sans aboutir. Le combat du collectif, très mobilisé sur cette question, continue avec un entretien prévu en Préfecture, et des distributions de tracts pour informer les Courcellois.

VOEUX DU COMITE MRC 11ème Circonscription
 


C'est dans une ambiance détendue que s'est déroulée la sympathique soirée des voeux du MRC 11ème. Le siège héninois était bondé en ce 31 janvier ; de nombreux adhérents et sympathisants ont répondu présents à l'invitation du Bureau. Georges Bouquillon a ouvert la cérémonie et remerciant les participants et en réaffirmant sa fierté de faire partie du MRC ;
Sabine Van Heghe Conseillère Générale a enchaîné en décrivant la vie du comité, son organisation, ses actions, centrées essentiellement sur le soutien aux personnes les plus en demande. Elle a assuré que les citoyens étaient reconnaissants de cette présence sur le terrain et le manifestaient par de nombreuses adhésions

 


C'est Jean-Marie ALEXANDRE, Président Départemental qui a clôturé les interventions : une Europe qui ne fonctionne pas, un pays en attente forte de l'embellie promise en mai dernier, voilà qui fait le lit des idées extrêmistes, et particulièrement sur notre secteur, fortement impacté par les difficultés économiques et sociales. Notre parti a tout son rôle à jouer, à commencer par la proximité, l'écoute, l'aide aux plus démunis.

L'assemblée et les élus sympathisants du territoire ont pu apprécier la présence de Christophe PILCH et Cathy Apourceau, Conseillers Régionaux, Philippe Kemel, Député de la 11ème Circonscription, Jean-Pierre Corbisez, Président de la CAHC, David Noël, représentant le Parti Communiste d'Hénin Beaumont.


 

Mariage pour tous: le MRC ne donnera aucune consigne de vote.

Dépêche AFP, vendredi 1er Février 2012, 11h13

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement ne donnera pas de consigne de vote à ses parlementaires concernant la loi sur le mariage pour tous, a-t-on appris auprès de son président Jean-Luc Laurent.

"Le MRC a débattu. Il y a au sein du MRC différents point de vue, comme partout", a déclaré à l'AFP Jean-Luc Laurent.

Ce vote "relève d'une décision plus personnelle que politique", a-t-il ajouté en annonçant que par conséquent "nous laisserons la liberté de vote à nos parlementaires".

Il a également précisé que pour le MRC, "les préoccupations de nos concitoyens sont davantage le redressement de la France, les réformes sociales et fiscales plutôt que sociétales".

A titre personnel, Jean-Luc Laurent, député du Val-de-Marne, n'a pas encore décidé de son vote. "J'écoute, j'observe", a-t-il dit.

  Position de Jean-Marie Alexandre sur le cumul des mandats des élus:

Retrouver ses origines

Nous sommes les héritiers de la révolution Française. Imagine-t-on des députés de la 1ère ou de la 2ème République maires des villes dont ils étaient issus, évidemment non !

Tout leur travail était un travail éminemment politique qui a changé au cours des siècles cette République Française à laquelle nous tenons tant.

Bien sûr le code Napoléonien est passé par là avec la création des Départements, Préfectures, Sous-Préfectures et bien plus tard le Sénat, la Régionalisation, puis l'intercommunalité sont venus. Chacun d'entre nous a connu l'exemple de ceux profitant de leur statut national cumuler sans hésitation toutes les fonctions. L'exemple le plus flagrant est celui de Jean Lecanuet qui fut à la fois parlementaire national, européen, Président du Conseil Général, Maire de sa Ville et Président de l'Intercommunalité. Quel tempérament !!

Pour moi cette époque est révolue ; si l'on veut que la démocratie progresse il faut des parlementaires à plein temps ; il faut qu'ils scrutent les lois, ils faut qu'ils les examinent au fond et voient leur compatibilité avec notre "juge de paix" : Bruxelles et sa Commission Européenne.

Quant à ceux qui veulent absolument conserver un ancrage local, rien n'interdit et ce serait même bien, d'être conseiller municipal de base et éventuellement conseiller communautaire, sans assurer davantage de fonctions.

C'est ma position et j'espère que beaucoup la partageront. En tous cas n'hésitez pas à me faire connaître  votre avis.

 


 

 

Cela pourrait être très simple.

 De très nombreuses majorités municipales (ou autres) ne sont pas constituées d’un seul groupe. L’unicité est même l’exception.

Ici à Hénin Beaumont, pour des raisons sur lesquelles nous reviendrons plus tard il y a deux groupes dans la majorité.

Est-ce un drame ?  Dans ce contexte quel est le rôle du maire ?
Comment vivre cette majorité de manière pacifiée ?

Première question : Est-ce un drame ? Franchement, il n’y a pas de quoi fouetter un
chat. Les vingt sept membres de cette majorité sont issus de la même famille de pensée et sont tous préoccupés par la nécessité absolue de ne pas laisser une
ville en bonne santé financière aux mains du Front National en 2014.

Deuxième question : Quel est le rôle du maire dans ce contexte ? Là aussi les choses pourraient être très simples. Il y a deux groupes. L’un et l’autre reconnaissent le maire, non pas comme le chef de l’un des deux groupes, mais comme tout simplement le chef de la majorité. Pour parler clairement Eugène Binaisse est le chef d’une majorité constituée de deux groupes, l’un de 15 élus, l’autre de 12.
Dans ce contexte, il appartient au maire de considérer les deux groupes de la même manière. Il n’y a pas d’un côté les « copains » et de l’autre « les empêcheurs de tourner en rond passant leur temps à chercher des poux dans la tête des gens ». Le
maire devrait être tout à fait aussi à l’aise dans le groupe de 12 que dans l’autre. Si une question un peu difficile apparait à l’horizon, le maire peut à tout instant réunir les deux groupes (ensemble ou séparément) et faire en sorte que les décisions soient prises dans l’intérêt des Héninois tout en tenant compte des deux sensibilités. Faire de la politique, c’est cela. La politique, ce n’est pas un gros mot. La politique c’est l’art du compromis. (à ne pas confondre avec compromission).

Troisième question : Comment gérer cette majorité de manière pacifiée ?
Et bien, c’est tout simple. La réponse est : En anticipant et surtout en écoutant le point de vue de l’autre…… Nous pouvons démontrer en prenant les problèmes un par un qu’aucune division ne serait apparue au grand jour si une discussion franche et courtoise avait eu lieu auparavant entre les deux sensibilités.

Actuellement, la presse et la blogosphère insistent beaucoup sur certains problèmes. Notamment la nomination du Directeur des Sports fait grand bruit. Quant à nous, nous refusons d’en faire un problème de personne. Mais la question qui semble se poser est : « Peut-on avoir raison contre tout le monde » ? Alors comme le disait Jean Marc BUREAU hier soir, « ne serait-il pas opportun de régler ce problème de façon politique plutôt que de choisir une solution dont certains semblent penser qu’elle pourrait être illégale » ?

 

Citoyenneté et Environnement

SOUTIEN RESPECT ET DIFFERENCES.

Douze élus de la majorité ont créé un groupe dont l’action est caractérisée par les exigences suivantes :

  • Soutien et participation active quand il s’agit de remettre les finances de la ville en ordre.  
  • Soutien quand il s’agira de respecter nos promesses électorales relatives à la baisse des impôts ! 
  • Soutien quand il s’agit de rénover  notre réseau routier! ( si respect des contraintes budgétaires)
  • Soutien quand il s’agit de mettre en forme la démocratie participative.     

Mais différence sur la conception de la gouvernance…..  Nous ne contestons jamais les administratifs publiquement. Nous avons  été les seuls élus à reprocher à l’opposition de critiquer, en séance de conseil municipal,  un cadre  non  autorisé à répondre ! Totalement solidaires et déterminés, nous agissons pour :

  • La mise en forme d’un vrai débat au sein de la majorité, d’une information permanente et surtout de la stricte application des décisions prises collectivement !
  • La redéfinition des rôles de chacun. La majorité politique doit définir les orientations. La noble tâche de l’administration est de les faire appliquer….pas le contraire ! 

Le débat maintenant clarifié, il nous reste à harmoniser les conceptions des uns et des autres dans le plus grand respect et surtout pour le plus grand intérêt de la population, faute de quoi nous pourrions le payer très cher.

Marie Laurence Daussin.( Elue MRC) Présidente du groupe « Citoyenneté et Environnement ».

Le MRC participera à la première réunion du comité de coordination de la gauche

 

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, mardi 8 janvier 2013.

 

 

Ce mercredi 9 janvier 2013 se tiendra au siège du Parti Socialiste la première réunion du comité de coordination de la gauche, comprenant également le MRC, le PRG, EELV ainsi que le MUP.

Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, s’est félicité de l’organisation de cette réunion du comité, dont il avait demandé la mise en place lors de sa rencontre avec Harlem Desir, jeudi 29 novembre 2012.

La délégation du MRC, conduite par Jean-Luc Laurent, sera composée de Marie-Françoise Bechtel (1ere vice-présidente), Catherine Coutard (Vice-présidente chargée des relations extérieures) et Patrick Quiqueton (Secrétaire national au projet et aux prises de position).

Le MRC insistera tout particulièrement sur l’importance de la réindustrialisation pour apporter une réponse à la grave crise économique et sociale que traverse la France ainsi que sur l’impératif de réorientation de la construction européenne.

C'est l'occasion pour la Conseillère Générale Sabine Van Heghe d'aller à la rencontre...

En cette période de préparation des fêtes de fin d'année, les communes du Canton de Leforest se parent de leurs plus beaux atours et organisent leurs marchés de Noël.

C'est l'occasion pour la Conseillère Générale Sabine Van Heghe d'aller à la rencontre des associations et commerçants locaux venus exposer les produits de leur confection.

Des animations sont aussi organisées ça et là pour les enfants dont les yeux pétillent déjà d'impatience.

Il s'agit de moments forts ou l'interaction entre forces vives et population est des plus intenses. 

Ce dimanche 9 Décembre sur le marché de Courcelles-lès-Lens.

 

 

Les élus et militants du Mouvement Républicain et Citoyen de la 11ème Circonscription se trouvaient ce dimanche 9 Décembre sur le marché de Courcelles-lès-Lens.

Ils s'étaient donné rendez-vous en nombre afin de distribuer un tract appelant à se rapprocher de leur formation politique et sur lequel figuraient les coordonnées de leur tout nouveau siège d'Hénin-Beaumont ainsi que leurs heures de permanence.

A cette occasion, le MRC a pu croiser des militants du Front de Gauche venus également à la rencontre de la population à qui ils ont remis leurs propres tracts

 

Jean-Luc Laurent réélu à la tête du Mouvement républicain et citoyen (MRC)

 

Dépêche AFP, dimanche 16 décembre 2012, 14h20

Jean-Luc Laurent a été réélu dimanche à la tête du Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement lors du sixième congrès du parti qui se tenait à Paris.
Jean-Luc Laurent, 55 ans, député du Val-de-Marne et maire du Kremlin-Bicêtre, a succédé à la tête du MRC à Jean-Pierre Chevènement en 2010. Il est vice-président du groupe socialiste, républicain et citoyen à l'Assemblée nationale et membre de la commission des affaires économiques.
Lors de ce congrès, les 306 délégués présents ont également élu un nouveau secrétariat national, a indiqué le MRC dans un communiqué. Une motion d'orientation a été adoptée à l'unanimité.
Au cours de son discours de clôture, M. Laurent a insisté sur le rôle du MRC au sein de la majorité, le définissant comme un "allié" et non un "rallié".
"Être partie prenante de la majorité, c'est rester libre dans notre expression pour soutenir, alerter, conseiller mais aussi critiquer", a-t-il déclaré.
"Il nous faut réussir, faire réussir la gauche pour redresser la France (...) la gauche au pouvoir n'a pas le droit d'échouer", a-t-il ajouté.
Sur les questions industrielles et en particulier celle du site de Florange, M. Laurent s'est dit satisfait que "le rapport de force politique (ait) bougé". "L'interventionnisme public fait son chemin et il faut bien mesurer qu'Arnaud Montebourg n'est sorti ni vaincu ni humilié si l'on veut faire l'effort de regarder le tableau dans son ensemble", a-t-il souligné.
Concernant les questions sociétales, le président du MRC a dit à l'AFP qu'"il faut plutôt des réformes sociales et fiscales que des réformes sociétales qui brouillent".
Il a également annoncé la création en 2013 d'une convention sur la question européenne, "ouverte aux autres partis de gauche, aux associations, au monde du travail, aux entrepreneurs, à ceux qui réfléchissent à l'avenir de l'Europe" dans le but de préparer les élections de 2014.
Jean-Pierre Chevènement, en tant que président d'honneur, a estimé que "le MRC est plus qu'un parti politique".
C'"est un superbe logiciel, rarement pris en défaut. Bref, c'est une boussole indispensable à la gauche et à la France car il n'y a pas de cap pour qui ne connaît pas le port", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.
"Nous soutenons François Hollande et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Nous ne les soutenons pas les yeux fermés", a-t-il dit

 

 

Mouvement Républicain et Citoyen

Le MRC, qui se veut "une boussole républicaine", en congrès ce week-end

Dépêche AFP, jeudi 13 décembre 2012, 6h54.

 

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement, formation qui fêtera en janvier ses 20 ans, tiendra samedi et dimanche son congrès national, à Paris, avec pour ambition de s'affirmer comme une "boussole" républicaine pour la gauche et la France.

"Le MRC se conçoit comme une boussole pour la gauche et pour la France", a expliqué Jean-Luc Laurent, le président du parti, lors d'une conférence de presse en présence de Jean-Pierre Chevènement, le président d'honneur.

"Nous ne sommes pas au gouvernement, nous sommes dans la majorité, nous sommes des alliés, pas des ralliés", a-t-il ajouté précisant que le MRC "garde sa liberté de vote".

Une "liberté de vote" qui s'est exprimée lors des discussions sur le traité budgétaire européen. Les trois députés MRC, Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne), Marie-Françoise Bechtel (Aisne) et Christian Hutin (Nord), apparentés au groupe SRC (socialiste, républicain et citoyen), n'ont pas voté sa ratification.

M. Chevènement avait indiqué que son parti soutiendrait le président François Hollande et son gouvernement "en votant le budget" 2013, mais que ses parlementaires n'approuveraient pas le traité budgétaire européen.
"Personne ne peut nous enlever le mérite de la continuité", a souligné le sénateur du Territoire de Belfort rappelant avoir déjà voté contre le traité de Maastricht, en 1992.

Toujours très critique vis-à-vis de l'euro, "une monnaie qui n'a pas été pensée", Jean-Pierre Chevènement estime qu'il faut "aujourd'hui redresser le pays, réorienter l'Europe".

"Nous soutenons François Hollande les yeux ouverts", a de nouveau rappelé mercredi l'ancien ministre âgé de 73 ans, qui qualifie le MRC de "logiciel politique".

"Cela signifie que, les yeux ouverts, nous travaillons dans la majorité à sa réussite", explique la motion d'orientation qui sera présentée lors du congrès. "Nous savons que la réussite ou non du quinquennat passera par des changements que nous devons faire émerger en pesant dans le débat public", est-il ajouté.

"Nous devons apprécier précisément les possibilités et les limites d'un mouvement comme le nôtre", précise la motion. "Notre rôle ne consiste pas à réciter un bréviaire républicain mais de faire avancer par la pertinence de nos analyses la conscience de la gauche et du pays tout entier", est-il souligné.

"Il faut redonner à l'économie française sa compétitivité pour réindustrialiser le pays, c'est un axe long, difficile mais nous appelons à une mobilisation", a déclaré Jean-Pierre Chevènement, pour qui l'industrie reste la base de "notre richesse collective".

"La France a toujours eu un rôle d'impulsion, elle doit le garder", a-t-il ajouté en soulignant que le MRC "assume la politique fiscale du gouvernement qui fait fuir les nouveaux émigrés de Coblence, les vichystes d'aujourd'hui".

Outre le débat et le vote sur la motion d'orientation, le MRC élira aussi dimanche son président et son secrétariat national.

 

13/12/2012

 

Gouvernement / Mittal: l’État peut

Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, député du Val-de-Marne, samedi 1er décembre 2012.

 Le Premier ministre a annoncé le résultat de la négociation entre l'Etat et l'entreprise Arcelor-Mittal: 150 millions d'investissements, pas de plan social et un projet de conversion des hauts-fourneaux sous pilotage public

Les salariés et leurs syndicats restent très prudents, et ont raison de l'être, face à une entreprise déloyale et des pouvoirs publics qui n'ont pas été à la hauteur dans le passé.

Une discussion doit être rapidement ouverte avec les représentants syndicaux des salariés sur les résultats de cette négociation.
Avec l'action de Jean-Marc Ayrault, d’Arnaud Montebourg et l'intervention du Président de la République cette semaine, la gauche a prouvé que l'Etat pouvait, à condition de le vouloir. La fermeté paie et permet de défendre un bassin d'emploi, une région industrielle et l'intérêt national.

Puisque la nationalisation, que le MRC a soutenu, est écartée en raison des engagements pris pour Florange et des garanties pour les autres sites (Dunkerque et Fos), l'Etat doit conserver la possibilité de nationaliser si ces engagements devaient connaître le sort de ceux pris par le passé pour le site de Gandrange

 

Florange: si Mittal ne pren d pas ses responsabilités, ce sera à l'État de le faire

Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, mercredi 28 novembre 2012

 

François Hollande recevait hier soir à l’Élysée Lakshmi Mittal, PDG d'ArcelorMittal pour évoquer l'avenir de Florange. Le Président de la République a demandé la poursuite des discussions entre l'Etat et l'entreprise jusqu'à samedi.

Si la porte ne doit pas être fermée à la négociation, un discours de fermeté s'impose.

Le comportement d'obstruction d'ArcelorMittal à la reprise du site de Florange est proprement inacceptable et met en péril le tissu industriel d'une région clé pour notre pays.

Arnaud Montebourg a eu raison d'évoquer l'hypothèse d'une « prise de contrôle public temporaire » : si le groupe Mittal ne prend pas ses responsabilités, ce sera à l’État de le faire au nom de la préservation des intérêts nationaux en matière économique.

A la politique financière à courte-vue du groupe Mittal, il faut opposer l'impératif de sauvegarde de nos emplois et de notre base industrielle

 

28/11/2012

 

 

ONU: la France doit apporter son soutien à la demande d'adhésion de la Palestine

Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain et Citoyen, lundi 26 novembre 2012.

 

Le 29 novembre prochain, L’Assemblée Générale de l’ONU devra se prononcer sur la demande d’admission de la Palestine comme « État observateur ».

Ce vote, qui aura lieu soixante-cinq ans après la résolution 181 qui prévoyait l’établissement de deux États, met en jeu la reconnaissance de l’État palestinien par la communauté internationale. Il intervient également dans un contexte de tensions extrêmes comme l’illustre la situation à Gaza.

Face à une telle décision, la France doit faire entendre sa voix. Elle doit prendre ses responsabilités et apporter son soutien à cette démarche pacifique qui procède du plus élémentaire respect du droit international.

En votant "oui" à l’admission de l’État de Palestine à l’ONU, comme elle a voté pour son admission à l’UNESCO,  la France apportera son concours à un dialogue entre Israël et la Palestine fondé sur le droit et en faveur de la paix, seule voie possible pour sortir de l’impasse et garantir, enfin, la sécurité des deux États.

 

26/11/2012

 

Conférence de presse de François Hollande: un nouveau rendez-vous démocratique

Communiqué de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, député du Val-de-Marne, mardi 13 novembre 2012

 

Le Président de la République a donné aujourd’hui sa première conférence de presse du quinquennat.

Je tiens à saluer la liberté de ton de ce nouveau rendez-vous démocratique qui aura lieu tous les six mois et qui permettra de balayer l’ensemble des questions et de mettre sur la table les nombreux défis auxquels notre pays doit faire face.

Le Président de la République a confirmé l’orientation choisie au printemps dernier : celui du redressement dans la justice.

Le Pacte de Croissance annoncé la semaine dernière constitue la traduction en actes du nécessaire redressement productif affirmé dès la campagne. La réorientation de la construction européenne que le Président cite parmi ses trois objectifs majeurs est un impératif que le Mouvement Républicain et Citoyen partage mais sur lequel il sera particulièrement exigeant

La gauche rassemblée derrière Julien Landfried battra Patrick Devedjian à la régulière

 
Créé le jeudi 18 octobre 2012 20:22

La gauche rassemblée derrière Julien Landfried battra Patrick Devedjian à la régulière

Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, concernant l'annulation par le Conseil constitutionel de l’élection de Patrick Devedjian dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine, jeudi 18 octobre 2012.

Le Conseil Constitutionnel a annulé fort logiquement l’élection de Patrick Devedjian dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine. C’est une bonne nouvelle pour la démocratie car cette décision rappelle que les règles sont les mêmes pour tous.

A l’occasion d’une nouvelle élection, les citoyens auront l’occasion de choisir entre le candidat du renouveau, Julien Landfried, soutenu par le Mouvement Républicain et Citoyen et le Parti Socialiste, et la candidature du système UMP 92.


J’appelle au rassemblement de toute la gauche et des écologistes pour confirmer et amplifier notre progression historique dans cette circonscription, battre la droite et élire un jeune républicain de talent et de convictions.

Le Conseil constitutionnel invalide l'élection de Patrick Devedjian: Julien Landfried repart en campagne

Communiqué de presse, Antony, le 18 octobre 2012.

 

Le Conseil Constitutionnel a annulé ce jeudi 18 octobre l’élection de Patrick Devedjian (UMP) au siège de député dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. Il avait été élu avec 191 voix d'avance seulement face à Julien Landfried (PS-MRC). 

Lors des dernières élections législatives, Patrick Devedjian avait pris comme suppléant le maire de Châtenay-Malabry, Georges Siffredi. Problème : Georges Siffredi était déjà suppléant UMP au Sénat. Or l'article LO-134 du Code électoral interdit formellement  à une personnalité politique, quelle qu'elle soit, d'être à la fois suppléante d'un député et d'un sénateur. Pour des raisons évidentes : le suppléant d'un député ou d'un sénateur doit être capable de le remplacer au pied levé en cas de décès, de maladie ou d'empêchement. Julien Landfried avait saisi le Conseil Constitutionnel en juin 2012 pour faire respecter le droit et invalider l'élection. Le Conseil constitutionnel lui a donné raison. 

"Je me félicite de cette décision du Conseil Constitutionnel, a déclaré Julien Landfried. Mais je tiens à souligner que ce n'est pas une victoire de Julien Landfried contre Patrick Devedjian. Ce n'est pas une victoire du PS contre l'UMP dans les Hauts-de-Seine. C'est une victoire du droit contre ceux qui préfèrent de petits arrangements entre amis au respect de la loi. C'est une victoire de la légalité républicaine contre l'illégalité. Le Conseil constitutionnel a rappelé que personne n'est au-dessus des lois. Pas même Patrick Devedjian. Nous avons besoin d'élus responsables, d'élus exemplaires, qui s'appliquent à eux-mêmes les règles qu'ils imposent au reste de la population. Un nouveau scrutin va être organisé. J'annonce, d'ores et déjà, que je suis candidat pour être élu député dans la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine. Nous avons perdu en juin à 191 voix près. C'est un score tout à fait exceptionnel. Toute la gauche est unie derrière moi. Nous allons faire une campagne de terrain. Nous allons frapper à toutes les portes. Les Hauts-de-Seine ont besoin d'un nouveau député. D'un député républicain et respectueux des lois. Je serai ce député." 

La 13e circonscription des Hauts-de-Seine, située au sud du département, est constituée des municipalités d’Antony, de Bourg-la-Reine,  de Châtenay-Malabry et de Sceaux. Patrick Devedjian représente cette circonscription à l’Assemblée nationale depuis 1986

 

Intervention de Jean-Pierre Chevènement

Traité sur la stabilité, la coopération, la gouvernance

Jeudi 11 octobre 2012

Monsieur le ministre,

 

Dans deux discours brillants, vous nous avez invités hier à « dépasser le traité », à le « contextualiser » pour en faire, je vous cite, « l’instrument d’une autre politique », nous faisant entrevoir des perspectives enchanteuses, voire enchanteresses. Vous avez réussi à dissimuler que le Sénat, s’il vote ce traité, entérinera une dépossession sans précédent du Parlement de ses prérogatives budgétaires.

Peu d’orateurs semblent l’avoir mesuré. Si ce n’est pas un suicide du Parlement, cela y ressemble beaucoup, dans une sorte d’indifférence molle que j’ai quelques scrupules à troubler. Mais il faut lire le traité. Si je puis évoquer un souvenir : ce n’est qu’après avoir lu le traité de Maastricht que je me suis résolu, en 1992, à voter contre.

Le traité, je le résume, pose, dans son article 3, le principe selon lequel la situation budgétaire des administrations publiques doit être en équilibre ou en excédent. C’est la Commission européenne qui, de Bruxelles, propose le calendrier imposant à chaque pays une convergence rapide vers l’objectif à moyen terme, l’OMT, qui ne saurait excéder un « déficit structurel » durci à 0,5 % du PIB. Un OMT dont vous entendrez reparler.

Ce n’est pas seulement un traité disciplinaire. C’est un traité correctionnel.

Chaque Etat devra garantir un mécanisme de correction automatique que tout autre Etat membre pourra contester devant la Cour de Justice de l’Union européenne, si la Commission ou lui-même estime que les garanties données ne sont pas suffisantes. N’importe quel Etat contractant pourra demander à la Cour d’infliger des amendes dans les limites de 0,1 % du PIB, soit pour la France environ 2 Milliards d’euros.

Enfin, les Etats contractants s’engagent, en cas de déficit excessif, à mettre en place avec la Commission un programme dit de « partenariat budgétaire et économique » contenant une description détaillée des réformes structurelles à mettre en œuvre : privatisations et déréglementations de toute nature sans aucun doute, à commencer par celle du marché du travail.

Cerise sur le gâteau, chaque Etat s’engage à soutenir les propositions de la Commission contre un autre Etat censé avoir manqué à ses obligations, sauf si une majorité d’Etats s’y opposait. C’est ainsi que la règle de la majorité inversée s’imposera en matière de discipline budgétaire. Jusqu’à présent la démocratie supposait la loi de la majorité. Avec l’Europe disciplinaire, c’est le contraire : l’absence de majorité en sens contraire élargit démesurément le pouvoir des institutions européennes.

*

Si ce n’est pas une mise en tutelle des Etats et des Parlements nationaux, je ne sais pas ce que parler veut dire. Certes, le traité n’impose pas l’inscription de la règle d’or, en fait règle d’airain, dans la Constitution : il ouvre une fausse fenêtre en autorisant une procédure de garantie autre que constitutionnelle, en l’occurrence une loi organique sur laquelle, je le répète, le traité prévoit un contrôle de la Cour de Justice de l’Union européenne.

Dans le cadre de lois de programmation triennales, un Conseil budgétaire indépendant, dit « Haut Conseil des Finances publiques », largement adossé à la Cour des Comptes, vérifiera les prévisions, les trajectoires, les planchers de recettes ou les plafonds de dépenses, les soldes et leur ventilation. Gardien de la règle d’airain, ce « chien renifleur », si vous me permettez cette expression tirée de mon expérience d’ancien ministre de l’Intérieur, permettra de justifier les ingérences de la Commission dans la procédure budgétaire.

Que restera-t-il dans ces conditions du rôle du parlement et de ses Commissions, du droit d’initiative et de proposition des parlementaires ? Nous serons tous réduits, mes chers collègues, à l’état de particules dans un anneau de collision ! Telle est du moins ma prévision.

Au fond, le gouvernement que j’ai bien écouté ne défend pas vraiment ce traité. Il défend ce qui est autour, les quelques ajouts que le Président de la République a obtenus, certes de haute lutte, mais qui restent, si nous voulons être objectifs, modestes. Bref, il le « contextualise ».

Le gouvernement décore ainsi une annexe non contraignante d’une appellation « pacte de croissance » quelque peu surfaite. Vous savez bien qu’une injection de crédits de 1 % du PIB de l’Union européenne à vingt-sept, étalée sur trois ans, ne pourra compenser des ponctions sur la demande égales chaque année à plusieurs points de PIB dans plusieurs pays de la zone euro (1,5 % pour la France en 2013). Une alouette pour un cheval ! Le compte n’y est pas !

 

*

Le gouvernement défend surtout des avancées, souhaitables certes mais encore problématiques.

Le docteur Coué, pharmacien lorrain, dont je veux défendre la mémoire, avait inventé une méthode pour guérir les malades en leur faisant répéter qu’ils iraient mieux demain qu’aujourd’hui.

Certes, les perspectives concernant la taxe sur les transactions financières semblent s’éclaircir bien qu’on n’en connaisse encore ni le taux, ni l’assiette, ni l’affectation mais c’est un point positif dont je donne acte au gouvernement.

On nous annonce une supervision bancaire par la BCE. La BCE est l’émanation des banques centrales nationales qui vivent en étroite symbiose avec leurs systèmes bancaires respectifs. Quelle garantie la supervision par la BCE, elle-même soustraite à tout contrôle démocratique, offrira-t-elle contre la spéculation ? Et selon quelle règle de vote en son sein ? C’est au mieux une forme d’autocontrôle de la finance par elle-même !

Que signifie une « garantie des dépôts » alors que depuis un an, selon le FMI, 296 milliards d’euros de capitaux ont quitté l’Espagne et 235 l’Italie ?

Vous évoquez encore, Monsieur le Ministre, les étapes à venir et les progrès d’une mutualisation des dettes et des emprunts, ainsi un fonds de rédemption proposé par « un Conseil des Sages » allemand. De tout cela, Madame Merkel ne veut pas. Vous avez évoqué, Monsieur le Ministre, les perspectives de l’harmonisation fiscale et sociale, mais souvenez-vous : alors que l’Irlande avait un besoin urgent d’être renflouée, en 2010, l’Europe n’a pas été capable de lui imposer le moindre relèvement du taux de l’impôt sur les sociétés, fixé à 12 %.

Le Président de la République a introduit à juste titre dans l’équation européenne la thématique de la croissance pour contrarier la logique de l’austérité. Cette inflexion du discours officiel est certes positive, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Certes, je peux très bien comprendre que les marges de manœuvre du Président de la République soient étroites. Nous sommes prêts à l’aider à les élargir.

Mais la meilleure manière de l’y aider, c’est de le faire « les yeux ouverts ». La vérité est que le traité est resté tel qu’il était quand il a été signé. Je ne crois pas qu’il soit possible, comme l’a suggéré M. le Premier ministre, de changer l’esprit dans lequel sera appliqué un traité signé à vingt-cinq et dont le texte est inchangé. Soyons lucides : en vingt ans, l’abandon de la souveraineté monétaire a conduit à celui de la souveraineté budgétaire, quels que soient les artifices de langage employés pour le dissimuler.

Comme parlementaire, libre de mes analyses et solide sur mes convictions, je ne renie rien des propos que j’ai tenus à cette tribune, bien avant l’élection présidentielle. Inacceptable au printemps, ce traité le reste à l’automne, quel que soit le désir du gouvernement d’en inverser un jour la logique pour faire vraiment, comme l’a dit M. le Premier ministre, « bouger les lignes ». Notre soutien, s’il y parvient, lui est acquis d’avance.

Si ce traité devait entrer ne vigueur, tous les pouvoirs budgétaires seraient transférés à une technocratie bruxelloise ou parisienne.

Or, la légitimité du Parlement s’enracine dans le contrôle du budget. Il n’en resterait à peu près rien. Nous serions entrés dans la voie d’une « Europe post démocratique », comme l’ont bien vu en France Hubert Védrine, et en Allemagne Jürgen Habermas.

On peut se demander, dans ces conditions, comment le Conseil Constitutionnel a pu juger que le TSCG ne portait pas atteinte aux conditions d’exercice de la souveraineté nationale. C’est jouer sur les mots. Le « six pack » repris par le traité est-il compatible avec le principe de la souveraineté nationale, appliqué au contrôle du budget par le Parlement ? En Allemagne, le Tribunal constitutionnel de Karlsruhe n’hésite pas à énoncer le 12 septembre 2012 : « l’article 38 de la loi fondamentale combiné au principe de démocratie exige que la décision sur les recettes et les dépenses publiques, laquelle constitue un aspect fondamental de la capacité d’autodétermination démocratique de l’Etat constitutionnel, demeure de la compétence du Bundestag allemand. Même dans un système de gouvernance intergouvernementale, les députés, en tant que représentants élus du peuple, doivent garder la possibilité de contrôler les décisions fondamentales de la politique budgétaire de l’Etat ». Je ne vois rien de tel dans les attendus du Conseil Constitutionnel et encore moins dans les déclarations du gouvernement quand il doit s’exprimer sur le détail de la nouvelle procédure budgétaire. C’est pourquoi je demande au Sénat, avec mon collègue du RDSE, Pierre-Yves Collombat, de déclarer ce traité irrecevable.

Le traité donne une visibilité incontestable à des dispositions acceptées contre tout bon sens par le Président Sarkozy en novembre 2011 et dont vous n’avez pas encore mesuré l’effet. Elles auraient pu autrement rester noyées dans le fatras du droit dérivé européen, « six packs », « two packs », « pacte pour l’euro plus », autant d’appellations qui résonnent comme un cliquetis de chaines. Quels qu’aient été les efforts, à coup sûr méritoires, du Président Hollande pour faire bouger la position allemande, le traité va engager l’Europe dans une spirale récessionniste de longue durée et peut-être même dans une dépression économique dont il ne sera possible de sortir qu’à travers une crise sociale et politique de grande ampleur. Comment pourrait-il en être autrement du fait du double engagement de supprimer les déficits et de résorber en vingt ans la dette publique excédant les 60% du PIB ? Pour la France, cela représente un effort de plus de 30 Milliards d’euros par an jusqu’au milieu des années 2030. Coup terrible pour la protection sociale, les services publics, mais aussi dépression assurée, et pour longtemps. Il n’y a pas d’effet cumulatif », avez-vous dit. Je réponds : c’est un processus continu et sans rémission. Nous serons à 3 % d déficit en 2013. Il faut trois ans jusqu’en 2016 pour réduire le déficit à zéro, puis jusqu’en 2036 pour ramener la dette à 60 % du PIB. La Constitution définit la France comme une « République sociale ». Qu’en restera-t-il, au terme de cette cure d’austérité prolongée ?

L’Europe vivra, avec ce traité, au mieux une stagnation de longue durée, à l’image du Japon dans les années 1990. On nous dit qu’il y a des « souplesses » : la notion de « déficit structurel », la mention de « circonstances exceptionnelles ». Si tel était le cas, il serait vraiment temps de les faire jouer pour mettre en œuvre des politiques keynésiennes dont vous nous avez bercés ! La zone euro, à l’heure qu’il est, et la France avec elle, entrent en effet en récession. Le TSCG est la contrepartie exigée par l’Allemagne pour la mise en œuvre du mécanisme européen de stabilité. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le groupe socialiste était allé jusqu’à une abstention remarquée, le 22 février 2012, sur le texte relatif à ce mécanisme. Encore une fois, je ne veux pas diminuer les mérites du Président de la République qui a su chercher et trouver des appuis à Washington, à Madrid et à Rome pour faire avancer d’autres chantiers et créer un autre climat, mais ses convictions européennes de toujours l’ont sans doute amené à considérer qu’un mauvais accord valait mieux que pas d’accord du tout. Le Conseil européen des 28 et 29 juin était pourtant une opportunité à saisir, au lendemain des élections législatives, pour faire bouger l’Allemagne. Peut-être le temps a-t-il manqué ?

*

Monsieur le ministre des Affaires étrangères a aujourd’hui fait valoir les risques d’une non-ratification : la France se priverait des concours du MES. Elle se mettrait à la merci de la spéculation des marchés. Cette argumentation est connue et rebattue. Pour y répondre, il faut, bien entendu, avoir créé, en amont, une autre configuration de forces.

D’une part, on ne peut pas construire l’Europe sans la France. D’autre part, la France n’est pas seule. A l’échelle mondiale, les Etats-Unis, la Chine, d’autres encore ont intérêt à ce que l’Europe ne s’enfonce pas dans la décroissance. Bref, nous avons des alliés potentiels. Enfin, l’attitude des investisseurs étrangers dépend plus de notre propre rigueur que d’un traité qui se révèlera vite inapplicable. Les parlementaires du MRC se sont déjà engagés, à cet égard, à voter le budget 2013 dont nous savons qu’il sera sévère mais qui ne nous engage que pour un an, et pas pour l’éternité. Nous comprenons que le gouvernement a besoin de temps. Mais, comment pourrios-nous réorienter l’Europe si nous sommes obligés d’avancer un pistolet sur la tempe ?

La monnaie unique, une erreur grave

Le choix effectué en 1989 de faire de l’euro une monnaie unique et non pas une monnaie commune, a été une grave erreur. On a méconnu la spécificité des nations et l’hétérogénéité de leurs structures. La crise de l’euro n’est que superficiellement une crise de la dette. Ce qui mine la zone euro, ce sont les écarts de compétitivité qui existaient, certes, au départ, mais qui n’ont cessé de se creuser, comme l’indiquent les déficits commerciaux abyssaux des uns et les excédents colossaux des autres.

Peut-on résorber ces écarts de compétitivité par des plans de déflation interne ? C’est le pari du TSCG. C’est un pari très aventuré. Il vaudrait mieux, comme le recommande un économiste allemand connu, M. Hans-Werner Sinn, procéder à des réajustements monétaires négociés entre pays partenaires, de façon à faire l’économie d’une crise prolongée et à renouer avec une croissance équilibrée. Il faudrait soit envisager un euro du Nord et un euro du Sud soit revenir à l’idée d’un euro monnaie commune avec des parités négociées à l’intérieur d’un SME bis, l’euro monnaie commune étant réservé aux transactions internationales. L’Europe doit se faire à partir de grands projets concrets – politique industrielle, transition énergétique, justice sociale, résorption du chômage, politique de défense indépendante au service de la paix, etc. - et non à partir d’une construction monétaire abstraite qui ressemble de plus en plus à un tonneau des Danaïdes.

*

Car la crise de l’euro n’est pas derrière nous : je voudrais vous rendre attentifs, chers collègues, au fait que le MES est un pare-feu tout à fait insuffisant eu égard aux encours de dette colossaux des pays potentiellement en difficulté : plus de 3000 milliards d’euros.

Le Tribunal Constitutionnel de Karlsruhe a plafonné à 190 Milliards d’euros l’engagement de l’Allemagne au titre du MES. Celui de la France atteint 142 Milliards d’euros, comme on l’ignore généralement de ce côté-ci du Rhin. C’est dire l’étroitesse des fonds mobilisables – à peine 300 milliards - si l’Espagne et l’Italie venaient à demander l’aide du MES. Certes, le 6 septembre, le Président de la BCE a annoncé un engagement illimité de celle-ci pour soutenir les monnaies des pays en difficulté. C’est ce qu’on appelle « la mesure Draghi ». On s’est arrêté au mot « illimité ». En réalité, la BCE n’interviendra que sur un créneau limité (les obligations à trois ans, sur le seul marché de la revente), selon une stricte conditionnalité, à travers la souscription de plans d’ajustement structurels, et moyennant la stérilisation des achats d’effets publics par la revente d’effets privés, afin de ne pas gonfler la masse monétaire. « L’Europe avance » nous a dit M. Marini. En réalité, la BCE souhaite avoir son mot à dire sur les plans d’ajustement structurels. Et son pouvoir coercitif pourra s’exercer en faisant fluctuer le montant de ses achats de dette et donc en influant sur le taux d’intérêt de la dette du pays concerné. Les achats théoriquement illimités de la BCE s’intègrent dans une stratégie coercitive globale au service des créanciers et au détriment des contribuables et des salariés.

L’euphorie qui a suivi l’annonce de la mesure Draghi, il y a à peine plus d’un mois, est aujourd’hui retombée. Un pays comme l’Espagne emprunte aujourd’hui à dix ans, à un taux à nouveau voisin de 6 %. Ainsi la ratification de ce traité n’empêchera pas la zone euro d’aller de « sommet de la dernière chance » en « sommet de la dernière chance » …

Peut-on sauver l’euro en tant que monnaie unique ?

Il y a des limites objectives à la solidarité au sein de la zone euro. La solidarité, en effet, reste nationale à 97,5 % car si le niveau moyen des prélèvements obligatoires en Europe atteint 40 % du PIB, le montant du budget européen ne dépasse guère 1 %. Compte tenu des disparités de niveau de vie et de l’hétérogénéité des systèmes de protection sociale en Europe, l’idée d’une harmonisation est évidemment inopérante. Le « grand saut fédéral » auquel nous appellent les idéologues de l’européisme serait un saut dans le vide ou plutôt dans le noir, selon l’expression d’un économiste, M. Bruno Amable.

Vous avez a évoqué, Monsieur le Ministre, la piste d’une licence bancaire attribuée au MES. J’en ai toujours été partisan. Mais l’Allemagne, qui l’a refusée à M. Sarkozy, la refuse toujours à M. Hollande. Peut-on faire évoluer la position allemande ?

L’Allemagne, en effet, est prise dans une contradiction : exportant la moitié de sa production, elle mène une politique de compétitivité, y compris au plan salarial, destinée à lui faire gagner des parts de marché dans les grands pays émergents à forte croissance. Mais ce faisant, elle déséquilibre la zone euro où elle réalise 60 % de ses excédents et plus généralement l’Europe où se trouvent les deux tiers de ses débouchés. La vielle exhortation de Thomas Mann : « faire une Allemagne européenne plutôt qu’une Europe allemande » semble à nouveau d’actualité.

Peut-être, en cas de crise majeure, et à chaud, l’Allemagne pourra-t-elle un jour se résoudre à accepter l’adossement du MES à la BCE ? Cela reviendrait à aligner le rôle de la BCE sur celui des autres Banques centrales dans le monde, en acceptant une certaine monétisation de la dette.

Enfin, l’Allemagne, jusqu’à présent, a toujours écarté la proposition de créer des « euro-obligations ». Mme Merkel a certes subordonné une évolution éventuelle de la position allemande sur cette question aux progrès de « l’union politique ». Comme vous l’avez dit justement, aucun « saut institutionnel » ne peut être posé en préalable à la solution des problèmes économiques qui se posent aux peuples. Mme Merkel et M. Schaüble ont évoqué soit l’élection du Président de la Commission européenne au suffrage universel, soit l’institution d’un ministre des Finances européen, qui aurait droit de veto sur les budgets nationaux.

Ces deux propositions ne sont pas sérieuses :

- Comme l’a relevé le Tribunal Constitutionnel de Karlsruhe, il n’y a pas « un peuple européen » qui pourrait légitimer l’élection d’un Président au suffrage universel.

- Quant à donner un droit de veto à un Commissaire, baptisé « Ministre des Finances européen », cette proposition a au moins le mérite de la franchise : la mise en tutelle des budgets nationaux ne s’embarrasserait pas de fioritures.

Tout semble montrer que l’Allemagne, aujourd’hui, ne voit pas d’autre issue à la crise de l’euro qu’un ajustement structurel réalisé au forceps sur les autres pays.

La question de la démocratie en Europe se trouve ainsi posée

L’idée d’une Conférence interparlementaire, sans légitimité et sans pouvoir autre que de « débattre » est une feuille de vigne destinée à masquer le transfert du pouvoir budgétaire des Parlements nationaux à une technostructure irresponsable. Plutôt que de poser rustine après rustine sur un système dont on se refuse à voir le vice constitutif, mieux vaudrait faire un effort d’intelligence pour réconcilier l’Europe avec la démocratie et avec le progrès

L’Europe doit être refondée. Elle ne peut l’être que dans le prolongement des nations, dans une perspective d’indépendance et sur la base d’un projet social avancé. Cette Europe se fera inévitablement à géométrie variable, parce qu’elle requiert l’assentiment des peuples concernés.

*

La monnaie viendra à son heure, commune demain, et peut-être un jour à nouveau unique, en tout cas subordonnée au projet politique.

Peut-être un jour, suite à un choc majeur, la confédération européenne pourra-t-elle évoluer en Fédération. L’union de la France et de l’Allemagne est la clé de cette refondation. Seul un sentiment commun d’appartenance peut permettre l’élection d’une Assemblée européenne qui serait légitime car fondée sur l’acquiescement explicite des peuples.

Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Ce jour n’est pas venu. Il faudra d’abord trancher le nœud gordien d’une monnaie unique qui loin d’être au service de l’économie, tend aujourd’hui à l’asphyxier. Le TSCG est un nœud coulant pour le progrès social et pour la démocratie.

C’est pourquoi, avec mon collègue du RDSE, M. Pierre-Yves Collombat, je vous demande d’en prononcer l’irrecevabilité. Nous encouragerons ainsi le gouvernement à reprendre le chantier sur des bases plus solides et à faire enfin « bouger les lignes ».

 

Réponse du ministre des affaires européennes

 

Compte rendu analytique 11 octobre 2012

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Si cette motion avait été présentée simplement pour offrir à M. Chevènement l'occasion de nous présenter ses perspectives, elle aurait été pleinement justifiée vu le talent, la sincérité et la constance de ses propos depuis vingt ans. J'ai beaucoup de respect pour cette constance, et aussi un profond désaccord.

Son argumentation juridique ne tient pas : le Conseil constitutionnel s'est prononcé, il a jugé que ce traité n'emportait aucun abandon de souveraineté. L'essentiel des dispositions sont déjà en vigueur, y compris le dialogue avec la Commission européenne. La CJUE ne jugera que de la transposition en droit interne du traité.

Il n'y a donc aucun risque de nous voir condamnés à une amende de 2 milliards : nous transposerons le traité.

M. André Gattolin. - Très bien !

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. C'est si nous n'adoptions pas le texte que nous nous exposerions.

Mme Marie-Noëlle Lienemann. - Non, pas aussi longtemps qu'il n'est pas ratifié.

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - La supervision bancaire sera exercée par le BCE, qui n'est certes soumise au contrôle d'aucune institution élue. Soyons pragmatiques : nous voulons une supervision qui concerne toutes les banques. Certes, il existe déjà une Autorité européenne des banques pour les 27, et cela posera un problème de fonctionnement : nous y travaillons.

Nous ne sommes pas face à l'Europe dans nos rêves mais face à celle qui nous est donnée. Soit nous acceptons des compromis pour peser par la suite, soit nous jouons la crise : c'est la stratégie tribunicienne.

Mme Marie-Noëlle Lienemann. - Nous ne sommes pas forcés de ratifier. On nous a déjà fait le coup avec le traité constitutionnel !

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Vous avez voté le traité de Maastricht ; cela entraîne quelques conséquences... Il faut être cohérent.

M. Jean-Vincent Placé. - Quelle est la cohérence quand on a voté contre le traité constitutionnel ?

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. - On peut vous laisser à vos contorsions mais vous aurez besoin de nous.

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Nous pouvons avoir besoin de tout le monde pour faire oeuvre utile ; cela n'implique pas de laisser la mauvaise foi sans réplique.

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. - Quelle suffisance !

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Je ne confonds pas humilité et faiblesse. (Applaudissements sur les bancs socialistes)

En 1992, François Fillon a voté contre le traité de Maastricht, tout comme MM. Seguin et Chevènement. Il soutient à présent le TSCG. Je ne l'ai pas traité de contorsionniste : la variété des contextes peut justifier des positions différentes. Mme Lienemann n'a-t-elle pas voté le traité de Maastricht, tout comme M. Mélenchon ? Oui, j'ai voté contre le traité constitutionnel : je ne voulais pas d'une Europe libérale. On peut vouloir réussir au Gouvernement ce que l'on réclamait dans l'opposition. La cohérence, monsieur Placé, lorsqu'on appartient à une majorité, c'est d'aider le Gouvernement à atteindre ses objectifs ! (Applaudissements sur les bancs socialistes)

Mme Marie-Hélène Des Esgaulx. - C'est parfois dur de manger son chapeau.

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Grâce au pare-feu institué cette année, les États en détresse ne subiront plus des taux d'intérêts exorbitants : voilà la solidarité.

M. Jean-Pierre Chevènement. - N'oublions pas la conditionnalité.

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - Les 400 milliards de capital du MES auront un effet de levier, ils lui permettront d'emprunter. (Applaudissements sur les bancs socialistes)

M. Jean-Pierre Chevènement. - Il faudra l'accord des États.

Mme la présidente.- Dois-je déduire de vos propos que vous êtes contre la motion, monsieur le ministre ? (Sourires)

M. Bernard Cazeneuve, ministre délégué. - En effet.


 

 

 

 

Le Point du 04 Octobre 2012

 

Joseph Stiglitz : « Les programmes d’austérité relèvent de l’inconscience »

Rebrousse-poil. L’économiste américain publie « Le prix de l’inégalité » (Les Liens qui libèrent). Instructif.

 

Le Point : Quel est votre diagnostic sur les cinq premiers mois de François Hollande ?

Joseph Stiglitz : je ne sais pas si on peut lui attribuer directement ou si c’est à cause de la conjoncture qui se dégrade fortement, mais, depuis quelques semaines, l’Europe a pris conscience qu’elle allait à la catastrophe. Il était temps ! Les gouvernements européens ont enfin compris qu’ils devaient être solidaires les uns des autres dans cette crise. Laisser tomber un pays-la Grèce, l’Espagne-, c’est provoquer la ruine du projet européen. François Hollande a peut-être contribué à faire évoluer le discours de la BCE, mais je crois que tout le monde, à commencer par les Allemands, a compris qu’il fallait des gestes forts pour mettre fin à l’offensive des marchés. Tout ça est encore très fragile.

 

La plupart des gouvernements européens ont engagé des programmes d’austérité. C’est la voie à suivre pour sortir de la crise ?

Non. Et c’est même de l’inconscience. Comment voulez-vous, dans la séquence actuelle, que l’économie redémarre sans stimulus ? Le problème, c’est que les responsables européens appartiennent à une génération dont le logiciel de pensée est assez basique : l’inflation, c’est le mal absolu. C’est un dogme, et personne n’est supposé le remettre en question. Or la crise que nous traversons est la plus grave de ces cinquante dernières années. L’économie n’est pas seulement une science. Elle doit s’adapter aux circonstances. Quand  la Grèce n’a plus eu les moyens de recourir aux marchés pour se financer, la seule réponse que l’Europe a offerte a consisté à imposer une cure d’austérité d’une violence inouïe. Ensuite, c’a été  la même recette pour l’Italie, pour l’Espagne, pour le Portugal, alors que la situation de ces pays n’avait rien à voir avec celle de la Grèce. L’austérité aggrave la situation.

 

Mais les comptes publics de la plupart des Etats européens sont déséquilibrés et les marchés de plus en plus réticents à prêter leur argent. Y avait-il une autre solution ?

Le problème principal des pays développés aujourd’hui, c’est la croissance, le chômage et le contrôle de la finance. Cela doit être la priorité. Mais cela passe par la remise en question de l’idéologie dominante. Un jour, Mario Draghi, avant qu’il ne devienne président de la BCE, a dit : « le modèle social européen est mort. » C’était sans doute une façon de faire passer un message aux marchés. Mais, quand on dit ce type de phrase, on cautionne les inégalités et la précarité. C’est de l’idéologie pure. Or les inégalités et la précarité sont extrêmement coûteuses à long terme. Votre « modèle » est justement votre chance, en Europe. 9a ne veut pas dire qu’il n’est pas réformable ici ou là. Mais cette croyance que la dépense publique est par nature mauvaise est un non-sens. Il suffit d’observer la Suisse ou la Suède, dont les économies se portent très bien…Ne pas offrir aux enfants des classes défavorisées une éducation et une santé de qualité, cela se paie un jour. Et puis, flexibilité ne signifie pas efficacité : les Etats-Unis ont l’un des marchés du travail les plus flexibles au monde. Ils comptent pourtant 29 millions de sans-emploi.

A quel horizon voyez-vous la sortie de crise ?

Il faut impérativement que l’Europe se renforce. Ses membres doivent unifier leurs politiques fiscales. Un des grands problèmes de cette union monétaire, c’est la compétition fiscale. Le dogme de ces vingt dernières années, c’était qu’il fallait moins d’impôt pour stimuler l’économie. L’Irlande, le Luxembourg, les pays d’Europe centrale ont joué là-dessus et fait du dumping. Ce n’est pas viable dans une union monétaire. Vous générez d’inévitables rivalités entre les modèles solidaires et les autres, plus libéraux. Evidemment, dans une économie ouverte, ce sont les modèles libéraux qui l’emportent. Il faut aussi que les politiques économiques soient plus coordonnées. Que l’Espagne et l’Italie aient des efforts et des réformes à faire, c’est évident. Mais, en même temps, il leur faut un appui sans faille de leurs voisins en meilleure santé. Les plans de retour à l’équilibre tels qu’ils ont été conçus sont trop brutaux. Ils retardent la reprise.

 

Vous avez soutenu Obama en 2008. Et en novembre prochain ?

Je voterai pour lui, évidemment. Mais Obama a commis deus erreurs : il n’a pas mis en place le stimulus nécessaire pour faire redémarrer suffisamment l’économie et il a sauvé les banques, ce qu’il fallait faire, en sauvant aussi leurs actionnaires, ce qu’il ne fallait pas faire. Or, aujourd’hui, les banques sauvées grâce à l’argent public se retournent vers ceux qui les ont sauvées en disant : payez vos dettes ! Leur arrogance est inacceptable.

 

Mouvement Républicain et Citoyen

"L’euroréalisme doit conduire à la monnaie commune"

"L’euroréalisme doit conduire à la monnaie commune"

03/10/2012

Discours de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen et député du Val-de-Marne, prononcé à l’occasion du débat général précédant l’examen par l’Assemblée Nationale du traité TSCG et de la loi organique dite de « la règle d’or », mardi 2 octobre 2012. Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur le Premier Ministre, Mes chers collègues, La crise de l'Euro dure et...j'ai une mauvaise nouvelle elle risque de durer encore.

Les trois députés chevènementistes voteront contre le traité budgétaire

Les trois députés chevènementistes voteront contre le traité budgétaire

02/10/2012

Dépêche AFP, lundi 1er octobre, 19h30. Les trois députés du MRC (Mouvement républicain et citoyen), fondé par Jean-Pierre Chevènement, ne voteront pas la ratification du traité budgétaire européen, pas plus que la loi organique sur sa mise en oeuvre, a indiqué lundi le président de ce parti, Jean-Luc Laurent.

MRC - Siège national : 3 avenue de Corbéra 75012 Paris - Téléphone : 01 55 78 05 40

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Mouvement Républicain et Citoyen

Les trois députés chevènementistes voteront contre le traité budgétaire

Dépêche AFP, lundi 1er octobre, 19h30.

 

Les trois députés du MRC (Mouvement républicain et citoyen), fondé par Jean-Pierre Chevènement, ne voteront pas la ratification du traité budgétaire européen, pas plus que la loi organique sur sa mise en oeuvre, a indiqué lundi le président de ce parti, Jean-Luc Laurent.

"Le traité rédigé à la va-vite cet hiver est l'héritage de la période précédente et le fruit d'une négociation entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Il n'a pas été renégocié et n'offre comme perspective que la récession généralisée et un corset budgétaire sous le contrôle de la Commission européenne", écrit dans un communiqué M. Laurent, député (apparenté socialiste) du Val-de-Marne.

"Il est urgent de réorienter l'Europe. Le président Hollande y travaille depuis son élection. Le conseil européen de juin a permis des premières avancées, il faut qu'elles soient confirmées et amplifiées. C'est maintenant l'Europe concrète de la ré-industrialisation, de l'investissement et de l'emploi qui doit l'emporter sur le mécano institutionnel et la fuite en avant fédéraliste", poursuit-il.

Selon lui, "la mutation de l'euro actuel en simple monnaie commune reste la seule perspective d'évolution sérieuse pour sortir de la crise actuelle".

Jean-Luc Laurent et les deux autres députés MRC, Marie-Françoise Bechtel (Aisne) et Christian Hutin (Nord) disposent au sein du groupe SRC (socialiste, républicain et citoyen) auquel ils sont apparentés, de la "liberté d'expression et de vote", précise le communiqué.

 

02/10/2012

 

Un peu d'histoire...Le MRC à Hénin-Beaumont

Suite aux assises nationales, fondatrices du MDC (Mouvement des Citoyens) en 1992, Jean Marie Alexandre demande à Georges Bouquillon de réfléchir à la création d'un comité local MDC à Hénin Beaumont.

En avril 1993, entouré de Jacques Boutilliez ( seul Héninois à avoir adhéré, le jour des assises à Paris), de Danièle Filipowicz, de Chantal Vendeville ainsi que de deux autres jeunes militants, qui très rapidement quittent la région, Georges Bouquillon, en présence de la presse, crée le comité et en assure la présidence. Le lendemain, VDN (Voix du Nord) titre « Au début, ils étaient six! » Cela est assez mal vécu par certains élus PS de la majorité municipale Héninoise dont George Bouquillon fait partie.

Sept ans plus tard, le point d'orgue du MDC local est atteint, lorsqu'en hiver 2000, Jean Pierre Chevènement vient inaugurer le premier siège du comité local, rue Victor Mathé dans le centre-ville.

À ce moment-là, nous comptons rien de moins, que 87 adhérents, et sommes, de très loin la deuxième force politique de la ville.

En 2001, un accord est signé avec le Parti communiste. Nous établissons une liste commune dénommée:

 " Ensemble Concertation et Action". Jean Bernard Deshayes du PC est tête de liste Georges Bouquiilon figure en deuxième position.

Au premier tour des municipales 2001, cette liste obtient 10,5 %.

Au deuxième une liste de large rassemblement républicain est formée autour de Gérard Dalongeville, qui est largement élu avec près de 60% au deuxième tour.

Le parti communiste obtient 3 sièges de conseillers municipaux dont un adjoint (Jean Bernard Deshayes).

Le MDC obtient également 3 sièges de conseillers municipaux dont un adjoint, Georges Bouquiilon: Culture, Vie associative, Relations Publiques, Communication,

Danièle Filipowicz et Jean Pierre Policante obtiennent chacun une délégation.

Il est à noter que les Verts, ayant rejoint Gérard Dalongeville dès le premier tour obtiennent 5 sièges.

Élu maire, Gérard Dalongeville adhère très rapidement au MDC, dont depuis très longtemps, il ne cesse de vanter les valeurs républicaines.

Le nombre d'adhérents augmente et en 2003, nous sommes la première la première force politique de la ville avec plus de 200 adhérents.

En fait, Gérard Dalongeville ne restera qu’une année proche du MDC et rejoindra rapidement le PS.

Suite aux élections présidentielles de 2002, le MDC se transforma en Mouvement Républicain et Citoyen (MRC).

Mis en minorité, en Avril 2003, Georges Bouquiilon est battu. Il cède sa place à Richard Gonzalès qui devient donc le premier président du comité MRC Héninois.

Certains observateurs s'en gaussent, mais Georges Bouquiilon accepte le verdict des urnes, ne fait aucun commentaire, et reste fidèle au MRC et à ses valeurs..

La période Dalongeville a été un moment difficile pour le MRC béninois.

En effet, celui-ci ayant été élu en 2001 avec le soutien du MRC, des Verts (Marie-Christine Blandin) et des Communistes,  a déçu beaucoup de ceux qui l'avaient soutenu à l'époque.

Renouveler l'opération en 2008 était délicat pour nous. D'autant que Gérard Dalongeville n'est resté qu'une année adhérent du MRC (de 2001 à 2002) et qu'après son échec aux législatives il avait rejoint le Parti Socialiste.

En 2008, bien que Jean-Marie Alexandre et la majorité des militants MRC se soient montrés dubitatifs par rapport à la gestion de Gérard Dalongeville, l'insistance du Parti Socialiste pour faire une liste d'union de toute la Gauche, en choisissant la candidature de Marie-Noelle Lienemann comme caution de la bonne gestion de la Municipalité, avait fini par emporter la décision.

Néanmoins, le trouble et le doute persistaient dans nos rangs et les partisans et opposants à cette ligne s'exprimaient régulièrement.

Après la mise en garde à vue de Gérard Dalongeville, le doute n'était plus permis. Loin de ramener le calme et la sérénité, la candidature de Marie-Noelle Lienemann n'avait fait qu'accroître la confusion.

C'est pourquoi, dès la dissolution du Conseil Municipal par le Gouvernement, sur proposition du Préfet du Pas-de-Calais, il fut décidé de soutenir la liste présentée par l'Alliance Républicaine, et menée par Daniel Duquenne et Georges Bouquillon.Une petite mise au point est désormais possible quant aux liens existant entre l' Alliance Républicaine et le MRC. Tout d'abord, rappelons deux choses essentielles.

 

1) Comme dit précédemment, Georges Bouquillon accepte en décembre 2002 le verdict des urnes et Richard Gonzales lui succéde très naturellement.

2) Farouche opposant à Gérard Dalongeville, il crée une association intitulée : "Civisme et Valeurs Républicaines" en 2003 qui devient "Civisme et Transparence" en 2006, suite à une fusion avec une autre association " Transparence et Citoyenneté" présidée par Thierry Deneuville.

 

Parrallélement, il reste simple adhérent du MRC.

Cette précision est utile car, lorsqu'en Hiver 2009, Georges Bouquillon reprend la présidence du comité MRC ( 11ème circonscription), certains amis du PS crient " Aux loups !"........Comme s' il y avait  trahison!  Or, deux ans avant, en Janvier 2007, de nombreux camarades du PS, lors de la présentation de l' Alliance Républicaine, ( Tract distribué lors des voeux en 12 000 exemplaires) , sans aucun problème, se réclament du Parti Socialiste. ( Yvelise Dufresnes, Marcel Germe, Nicole Morel, Orféo Cogo, Michel Daumand, Raymond Faidherbe, Brigitte Duquenne, Karine Saussez).

Georges Bouquillon tient évidemment ce tract à la disposition de qui le souhaiterait.

 

Selon la bonne vieille habitude socialiste, le dicton "Faites ce que je vous dis, faites pas ce que je fais" joue à fond . En 2007, certains se réclame du PS. Fin 2009, les mêmes considéreront que Georges Bouquillon commet un acte de haute trahison en se réclamant ouvertement du MRC. 

 

Par ailleurs les mêmes acceptent  en été 2009 que la fédération MRC du Pas de Calais soit le seul appareil politique à venir aider l' AR de l'époque, pendant que Martine Aubry soutient  Pierre Ferrari......Ce qui était parfaitement son  droit.

 

Le Mouvement Répubicain et Citoyen ...la genèse

Le Mouvement Républicain et Citoyen est fondé sur le rassemblement des citoyens qui veulent oeuvrer en tous domaines à l'accomplissement de la République.

Le Mouvement Républicain et Citoyen regroupe tous ceux qui se reconnaissent dans ses principes et veulent fonder le renouveau de la vie publique sur les principes de la République.

Face aux dérives libérales, aussi bien de ceux qui ont oublié la nation que de ceux qui ont oublié le peuple, le Mouvement Républicain et Citoyen appelle les citoyens à relever le défi lancé à la démocratie en faisant vivre aujourd'hui et concrètement l'exigence progressiste et républicaine. Il affirme que la souveraineté du peuple est l'outil de la liberté et la condition du plein exercice de la citoyenneté.


 

Face à la mondialisation financière, contraire aux besoins de l'humanité et aux équilibres de notre planète, destructrice des cultures et des solidarités, le Mouvement Républicain et Citoyen veut promouvoir l'indépendance de la nation, - cadre naturel de la démocratie -, la résistance à l'hégémonie libérale et oeuvrer pour un monde multipolaire refusant la loi des empires.

La souveraineté populaire est la condition des libertés publiques, de l'égal accès à l'instruction et à la culture et des droits sociaux au travail, à un revenu décent, au logement, à l'accès aux soins. Le Mouvement Républicain et Citoyen agit, dans l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et du préambule de la Constitution de 1946, pour ancrer dans la réalité les principes républicains de liberté, de laïcité, d'égalité des droits et des chances, de justice sociale et de fraternité.

Il combat les obstacles posés à l'accomplissement de chacun et les discriminations fondées sur la fortune, l'origine, le sexe ou les convictions.

L'intérêt général doit dicter l'effort du pays pour promouvoir une croissance économique au service de l'emploi, respectueuse de l'environnement au service des choix exprimés par les citoyens. Il suppose un service public fort et moderne, un Etat anticipateur et mobilisateur, un environnement favorable à l'initiative des entreprises.

Relever la valeur du travail est une exigence de justice sociale et une condition de la réussite individuelle et collective.

Le Mouvement Républicain et Citoyen, refusant de voir l'Union européenne devenir le relais de la mondialisation libérale et défaire les nations citoyennes, se prononce pour une Confédération européenne, respectueuse des nations qui la composent, ouverte à l'Est et solidaire du Sud. Il veut promouvoir le dialogue des cultures, à l'encontre des stratégies de confrontation Nord-Sud, et fait du codéveloppement l'outil de la lutte contre le sous-développement et pour la justice.

La nation citoyenne et laïque, qui unit des citoyens et non des communautés, est la matrice de relations internationales libérées de la domination, des régressions ethniques, éclairées par la recherche de valeurs universelles et refusant la marchandisation du monde.

 

La direction nationale du MRC

Secrétariat national exécutif du MRC
Président Jean-Luc Laurent
Président d'honneur Jean-Pierre Chevènement
Première vice-présidente (Animation et développement du Parti, Relations extérieures) Marie-Françoise Bechtel
Deuxième vice-président (Monde du travail, Services publics) Christian Hutin
Secrétaire aux Parrainages d'élus pour 2012 Pierre Dubreuil
Secrétaire au Programme de Salut public et aux Prises de position du parti Patrick Quinqueton
Secrétaire aux Élus Catherine Coutard
Président du Conseil national Georges Sarre
Secrétaire aux Relations internationales Étienne Butzbach
Secrétaire aux Questions économiques Yves Le Henaf
Secrétaire à l'Organisation, aux Fédérations et Comités Béatrice Desmartin
Secrétaire à la Communication, aux Réseaux sociaux, NTIC et Relations presse Julien Landfried
Secrétaire à la Formation et aux Universités d'été Bastien Faudot
Secrétaire aux Citoyens et aux Actualités Aimée Gourdol
Secrétaire à la Santé et à la Protection sociale Ladislas Polski
Secrétaire aux Campagnes et aux Actions militantes Eric Martin
Secrétaire à l'Éducation, l'Enseignement supérieur et la Recherche Estelle Folest
Secrétaire à la Jeunesse Adeline Crépin
Secrétaire à la Citoyenneté et aux Droits des femmes Christine Meyer
Secrétaire à l'Environnement et à l'Énergie Gérard Pierre
Secrétariat national élargi
David Bouderballa
Thierry Cotelle
Sandrine Goffinon
Serge Lezement
Jean-Marc Miguet
Claude Nicolet
Eléonore Perrier
Josette Robert
Michel Sorin
Dominique Vial
Michel Vignal

Déclaration de principes

Le Mouvement républicain et citoyen se présente comme étant fondé sur le rassemblement des citoyens qui veulent œuvrer en tous domaines à l'accomplissement de la République.

Il affirme que la souveraineté du peuple est l'outil de la liberté et la condition du plein exercice de la citoyenneté et veut promouvoir l'indépendance de la nation — qu'il juge être le cadre naturel de la démocratie —, la résistance à l'hégémonie libérale et œuvrer pour un monde multipolaire refusant la loi des empires.

Le MRC se revendique des principes républicains de liberté, de laïcité, d'égalité des droits et des chances (qui suppose la lutte contre les discriminations, ainsi qu'une réorientation républicaine de l'école publique, par opposition au pédagogisme revendiqué par certains autres partis de gauche), de justice sociale et de fraternité (qui implique la notion connexe de civisme), notamment tels qu'inscrits dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et dans le préambule de la Constitution de 1946.

Le MRC milite également pour une Confédération européenne ("Europe des nations" à géométrie variable), remplaçant l'Union européenne qu'il juge être le relais de la mondialisation libérale. Cette Confédération européenne serait ouverte aux pays de l'Est, en particulier à la Russie, et agirait par le co-développement pour lutter contre la pauvreté et pour la justice, notamment dans les pays du sud (projet d'Union méditerranéenne). Le MRC réclame une dévaluation compétitive de l'Euro ainsi qu'une révision des statuts de la Banque centrale européenne. Il envisage comme "plan B" (selon ses propres termes) une mutation de l'Euro de monnaie unique en monnaie commune. Seulement en cas d'éclatement de la zone euro, il préconise le retrait de la France de celle-ci.

 


 

 

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